Les Oubliés de la canicule

Documentaire
    Réalisé par Ibar, Sophie Lepault • Écrit par Ibar, Sophie Lepault
    France • 2003 • 52 minutes & 26 minutes • DV • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Le 1er septembre 2003, une liste de 66 noms est rendue publique. 66 victimes de la chaleur que personne n'est venu réclamer. 66 "soldats inconnus" de la guerre contre la canicule, décédés entre le 1er et le 21 août 2003 lors de l'hécatombe. 66 corps non réclamés par les familles ou dont les obsèques n'étaient pas programmées au 31 août. Ils seront enterrés au carré des indigents. Aucune manifestation d'une vie antérieure. Aucune trace ne survit à ces existences. Morts seuls et enterrés en grande pompe ! Alors nous avons voulu savoir. Savoir pour mettre des visages et des vies sur des noms.
Savoir pour les faire exister. Pour leur rendre hommage. Pour comprendre aussi pourquoi aujourd'hui, en France, on peut mourir, seul, de la chaleur, dans une petite chambre de bonne sous les toits. Pourquoi certains vieux, à Paris, sont totalement coupés du monde et vivent comme des reclus. Pourquoi personne n'est venu frapper à leur porte pendant cette catastrophe sanitaire. Quand la famille n'est plus là, qui prend le relais auprès des personnes âgées ? Un ami ? Un voisin ? Une aide ménagère ? Et les services sociaux ?

Between the thousands of dead, who died during the heat wave of August 2003, fifty-seven of the defunct have never been reclaimed by their families. Why was her life? Some of these people have been born at the beginning of the last century, others didn't even had reached the fiftieth year old. As thousands of other people, they have been victims of the heat wave of last August. Except that nobody has been reclaiming their bodies. On the third of September, they have been buried in the corner of needy persons at the cemetery of Val-de-Marne.
These defunct had they neighbours, a family? How and why have they lost their life's. This film remarries the way of life of these persons who died in indifference, asks for the disinterest of the society for her old people and poses the question of political and social responsibility.


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