Côte-d'Ivoire, gagnons la paix
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Réalisé par Michel Vuillermet • Écrit par Michel Vuillermet
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France • 2004 • 52 minutes • DV Cam • Couleur
- Réalisation :
Michel Vuillermet - Écriture :
Michel Vuillermet
- Production (structure) :
Coup d'œil - Diffuseur :
ARTE GEIE - Participation :
CNC, Procirep - Ayant droit :
Coup d'œil
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-713E-0000-D-0000-0000-Z
Résumé
Début 2003, des milliers de Français fuient en quelques jours la Côte-d’Ivoire. Quatre mois plus tôt avait commencé une guerre civile provoquant la mort de plus de 5 000 personnes et le déplacement de centaines de milliers d’autres. Le pays, jusqu’alors unifié, est brisé en deux morceaux. La France liée par des accords d’assistance et de coopération avec son ex colonie, réunit au mois de janvier 2003, à Marcoussis, les acteurs de la crise. Les frères ennemis tentent de se réconcilier et d’ouvrir la voix de la paix. La France impose un nouveau Premier ministre, exige que les ministères de la Défense et de la Sécurité intérieure soient confiés à des hommes qui ont déclenché la rébellion. Le président de la République ivoirienne, Laurent Gbagbo, considéré comme mal élu par Paris, est marginalisé. À l’annonce des Accords de Marcoussis, la rue abidjanaise s’enflamme et une campagne contre la France est orchestrée. Depuis 4 ans, la Côte-d’Ivoire était entrée dans une zone interminable de turbulences. Une page noire de son Histoire. Sur fond de crise économique, de malaise social, d’inégalités entre le Nord et le Sud, d’ostracisme à l’encontre des travailleurs immigrés, le général Guéï prend le pouvoir en décembre 1999. Deux ans plus tard, le 19 septembre 2002, une mutinerie éclate dans les grandes villes du pays. À Abidjan, le coup d’État échoue mais les rebelles s’emparent de Bouaké, la deuxième ville du pays qui devient la capitale de la rébellion. La Côte-d’Ivoire est au bord de l’abîme. La France renforce son dispositif militaire. C’est l’opération Licorne. Les militaires français se voient confier une double mission : assurer la protection des ressortissants de la communauté internationale, sécuriser la ligne de cessez-le-feu, la zone de démarcation dite de confiance. En avril 2004, 6 000 Casques bleus sont arrivés en Côte-d’Ivoire. La paix dans ce pays conditionnera la paix dans toute l’Afrique de l’Ouest
In the beginning of 2003, thousands of French flee from Ivory Coast in just a few days. Four months before a civil war had started provoking the death of more than five thousand persons and the exodus of hundreds of thousands others. The country united until then, is divided into two pieces. France, bound with some assistance and cooperation agreements to its ex colony, meets in January 2003 the different protagonists of the crisis. France decides of a new prime minister and demands that the men in charge of the Minister of Defence and The Minister in charge of security belong to the rebellion. The president of the Ivory Coast republic, Laurent Gbagdo, considered as guilty of fraud for Paris is marginalized. The declaration about Marcoussis agreements provokes a riot in Abidjan and a campaign against France starts. Since four years, Ivory Coast was in an endless zone of troubles that can be considered as a black page in its book. The president Guéï takes power in a time of economic crisis, social unrest, inequalities between south and north, and ostracism against the immigrant workers. Two years later, The 19th September of 2002, a mutiny breaks out in the big cities of the country. In Abidjan, the coup d' État falls but the rebels seize Bouaké, second main city of the country that becomes the capital of the rebellion. Ivory Coast is on the brink of disaster. France reinforces its military device. It is the Licorne operation. The French soldiers have a double mission: they have to protect the nationals of the international community, to secure the line of cease-fire and the zone of demarcation. In April, 2004, 6,000 Blue Helmets arrived in Ivory Coast. The peace in this country will be determined the peace in the whole Western Africa