Les Lampes Akari
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Réalisé par Danielle Schirman • Écrit par Danielle Schirman
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France • 2003 • 26 minutes • Couleur
- Réalisation :
Danielle Schirman - Écriture :
Danielle Schirman - Image :
Christian Bahier - Montage :
Claude Théret - Musique originale :
Bernard Cavanna
- Production (structure) :
Lapsus - Coproduction :
Centre Pompidou - Diffuseur :
ARTE France - Participation :
CNC - Ayant droit :
Lapsus
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-7E72-0000-9-0000-0000-A
Résumé
Pour créer les lampes Akari, le sculpteur et designer américano-japonais Isamu Noguchi s’in- spire des lanternes traditionnelles japonaises, dont il remplace la bougie par une ampoule électrique, travaillant la lumière en formes sculpturales.
Ces lampes légères, pliables, en papier collé sur une structure de bambou, inventées au début des années 50, seront vite copiées et popularisées, tandis que Noguchi renouvellera ses modèles en les complexifiant pour les rendre inimitables. Le film replace les lampes dans le contexte des années cinquante et soixante : la reconstruction et l’essor économique d’après-guerre, la sophistication de la lumière dans les foyers et les débuts de la consom- mation de masse.
Élève de Brancusi, Noguchi ouvre la voie à toute une génération d’artistes et de concepteurs d’intérieurs qui s’engagent simultanément dans l’art, le design et l’architecture. Grâce à des archives tournées de son vivant, Noguchi situe lui-même la conception et l’évolution de ses lampes dans le contexte de son travail artistique.
Le film, entre images d’archives et tournages fait renaître une époque. Il nous fait découvrir le processus de fabrication des lampes en suivant ses étapes progressives dans un atelier au Japon. Il explore l’univers des Akari en faisant évoluer leurs formes dans un ballet d’ombre et de lumière, dans un dialogue constant entre décors intérieurs, sculptures, architecture et design, convoquant dans un même mouvement les collaborations de l’artiste avec des créateurs comme Issey Miyaké, et l’influence de Noguchi sur les designers des années soixante. La continuité esthétique du film est soulignée par une musique originale, dont la pureté des sons fait écho à la spiritualité de Noguchi très présente dans ses lampes.
Collection
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Accès VOD
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- Diffusion non commerciale / Consultation