Les Gangsters et la République - 1. Au nom du drapeau
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Réalisé par Julien Johan • Écrit par Frédéric Ploquin, Julien Johan
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France • 2016 • 52 minutes • HD • Couleur et Noir & Blanc
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3 épisodes de 52 minutes
- Réalisation :
Julien Johan - Écriture :
Julien Johan, Frédéric Ploquin - Image :
Raphaël Pannier, Sébastien Alcaraz, Charles Sautreuil, Damien Girault - Montage :
Yohann Le Rallier, Coline Beuvelet - Voix off :
Serge Hazanavicius - Musique originale :
Skornik & Skornik - Mixage :
Bruno Lagoarde-Ségot - Étalonnage :
David Bouhsira - Montage son :
Bruno Lagoarde-Ségot
- Production (personne) :
Jean Labib, Irad Sachs, Olivier Gallais - Production (structure) :
Compagnie des Phares et Balises (CPB Films) - Coproduction :
INA - Institut National de l'Audiovisuel - Diffuseur :
France Télévisions - Ayant droit :
Compagnie des Phares et Balises (CPB Films)
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
La France a toujours eu besoin des voyous pour effectuer les basses besognes, mais jusqu’à quel point les politiques sont-ils prêts à aller pour l’amour de la patrie ? Joe Attia, Georges Boucheseiche, Henri Lafont, comment les grands noms de la Carlingue reprendront-ils du service pendant les années De Gaulle pour jouer les barbouzes pour l’Etat ? De l’affaire Ben Barka pendant la guerre d’Algérie, aux affaires des indépendantistes corses de Bastelica et l’assassinat d’Orsoni, à chaque fois que l’intégrité de la nation s’est trouvée menacée les politiques ont eu recours aux caïds. Les voyous racontent ces liaisons dangereuses solidement tissées pendant le Seconde Guerre mondiale, ses risques, ses réussites et ses dérapages.
Les voyous traqués par la République, c’est la version officielle. Les gangsters connaissent la face cachée de cette Histoire de France. Une suite de services rendus et de compromissions. De 1945 à nos jours, les liaisons dangereuses qui unissent caïds, police et politiques ont marqué l’histoire nationale et continuent de façonner le banditisme français. William Le Grand, Tony l’Anguille, Michel Le Gros, Dodo La Saumure, Sakho, … Ils sont braqueurs de banque, as du chalumeau, proxénètes, dealers, inventeurs du go-fast ou banquiers de cercle de jeu,… Si dans le Milieu la parole est rare, ces témoins privilégiés ont décidé de se lâcher. Ils livrent la version officieuse depuis l’âge d’or de la voyoucratie pendant la Seconde Guerre mondiale, en passant par le SAC, la guerre d’Algérie, les années Defferre à Marseille jusqu’à l’arrivée de la drogue et la prise du pouvoir des caïds dans les banlieues. Face à eux, les témoignages exclusifs de politiques : l’ancien directeur du SAC, Charles Pasqua, la sénatrice de Marseille Samia Ghali, l’adjoint au maire marseillais Renaud Muselier ; de policiers et procureurs, Lucien Aimé Blanc, ancien de la Mondaine, Bernard Squarcini, ex patron des RG, Jacques Dallest, procureur de la République ; mais aussi d’historiens, Jean-Marc Berlière, Charles Diaz, et de professeur de criminologie, Alain Bauer.