Détour par Calcutta

Documentaire
    Réalisé par François Rossier • Écrit par François Rossier
    Suisse • 2004 • 50 minutes • Digital vidéo • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0001-9FC4-0000-L-0000-0000-B
Résumé

Un jour, le réalisateur rencontre un ami du maire de Calcutta. Après les présentations, ce dernier lui dit : "vous êtes cinéaste, non ? Pourquoi vous ne feriez pas un portrait de notre Maire ?"
Ainsi est né ce film, d'abord envisagé comme un simple portrait du maire de Calcutta, puis, au fil de diverses difficultés rencontrées en cours de route (autorisation de tournage, idées préconçues du réalisateur, chaleur) comme un essai sur le bricolage et le chaos en même temps qu'une réflexion sur le genre documentaire.
Dans ce journal de tournage, le réalisateur parle à la première personne, en voix off, sans chercher à cacher les coulisses du tournage ; bien au contraire il y dirige sa caméra à la recherche du bon sujet car son protagoniste principale - le maire de Calcutta - s'est retiré au premier tiers du tournage.
Nous voici donc embarqués dans une mégapole sub-asiatique de 17 millions d'habitants au gré de hasards étonnants que le réalisateur - un petit Suisse - réorganise à sa façon pour que sa belle échappée devienne aussi la nôtre.

One day, the director meets a friend of the mayor of Calcutta who asks him:
- You’re a filmmaker, aren’t you? Why don’t you make a film about our Mayor?
That is how the film was born. Originally planned as a simple portrait of Calcutta’s Mayor, it gradually becomes – through various difficulties met on location (bureaucracy, the director’s preconceived ideas, heat) – an essay on tinkering about, and chaos, and a reflection on the documentary genre. In this shooting diary the director speaks in first person voice over, without trying to hide what’s off-camera. On the contrary: that’s where he points his lens, looking for a good subject, because his main character – the mayor – disappears after the first third of the shoot. We are taken through an Indian sub-continent metropolis of 17 million inhabitants, led by astonishing chances which the director – a litte Swiss – reorganises in his own style, so that his beautiful escape becomes ours too.

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