Fils d'Agop

À 80 ans, Agop Agopian, né à Athènes de parents ayant fui les massacres du peuple arménien, consacre toute son énergie à son pays d’origine, l’Arménie. Animé d’un inébranlable patriotisme, il lutte contre la fatalité d’une histoire terriblement douloureuse. Patriarche sensible, il rêve pour son peuple d’un avenir meilleur, loin de la misère qu’il traverse aujourd’hui.
Le propos du réalisateur réside dans le désir de capturer l’essence même d’une histoire d’amour, celle qu’Agop partage avec sa famille comme avec son peuple et la terre de ses ancêtres.
Comme par un heureux hasard, il poursuit cette quête au bras d’une jeune fille : Marina, âgée de 30 ans, devenue son assistante dans son travail humanitaire. Mais Marina est plus encore, c’est l’espoir de l’Arménie. Son patriotisme est aussi fort que celui d’Agop, et leur rencontre est un engagement politique pour sortir le pays d’une situation économique déplorable et corrompue.
Au travers de ces deux personnages, nous découvrons l’Arménie d’aujourd’hui et l’image du génocide arménien que chacun vit de façon différente.
Mais le film est aussi une course en déroute, chaque envoi d’un container humanitaire étant une gageure. Le camion doit traverser les frontières de plusieurs jeunes Républiques où blocus, détournements ou disparitions sont monnaie courante.