Albert Richter, le champion qui a dit non
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Réalisé par Michel Viotte • Écrit par Michel Viotte
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France • 2005 • 52 minutes
- Réalisation :
Michel Viotte - Écriture :
Michel Viotte
- Production (structure) :
Gédéon Programmes - Diffuseur :
ARTE France - Ayant droit :
Gédéon Programmes
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-5E95-0000-7-0000-0000-G
Résumé
Une photo à la une d’un journal allemand, en 1934 : une foule enthousiaste entoure le cycliste Albert Richter, qui vient de remporter le championnat d’Allemagne à Hanovre. Tous font le salut nazi. Tous, sauf un : le héros du jour, la main droite ostensiblement posée sur sa cuisse (et la gauche sur son guidon). Quelques mois plus tard, lors des championnats du monde de vitesse à Leipzig, en août 1934, Richter porte l’ancien maillot orné de l’aigle impériale, alors que ses camarades arborent tous la croix gammée.
Le sensationnel et tragique parcours d’Albert Richter coïncide avec la montée du nazisme. Né en 1912 dans les faubourgs de Cologne dans une famille modeste, le jeune Albert s’inscrit en cachette dans un club de cyclisme – sport qui à l’époque remplit les vélodromes. Très vite, il se fait remarquer. Sa première grande victoire, en septembre 1932 à Rome lors du championnat du monde de vitesse, est le début d’une éblouissante carrière internationale.
1932 est aussi l’année de son installation à Paris, et surtout de sa rencontre avec Ernst Berliner, ancien cycliste devenu entraîneur, qui prend Richter sous son aile et en fait un champion. Richter n’arrêtera jamais de travailler avec lui bien que Berliner soit juif : un autre signe de son opposition viscérale aux nazis. De 1933 à 1939, Richter est le champion incontesté de la vitesse sur piste. Sa notoriété et ses victoires le protègent.
Mais son opposition au nazisme finit par lui coûter la vie : début 1940, il est arrêté par la Gestapo, qui annonce le 3 janvier son suicide par pendaison. La vérité sur sa mort n’a jamais été révélée.
A picture on the catch line of a German newspaper in 1934 : an enthusiastic crowd surrounds the racing cyclist Albert Richter who just won the German championship in Hanover. They all do the Nazi salute. All but one: the hero of the day, the right hand pointedly on his thigh (and the left one on his handlebar). A few months later, during the speed world championships, in August 1934, Richter wears the shirt with the imperial eagle though the others all raise the swastika.
The stunning and tragic path from Albert Richter coincides with the rise of Nazism. Born in 1912 in the suburbs of Cologne from a humble family, the young Albert registers secretly in a cycling club-sport that used to crowd velodromes. Very quickly, he becomes famous. His first big victory, in September 1932 in Roma, throughout the speed world championship is the beginning of a stunning international career.
1932 is the year of his departure in Paris and most of all of his meeting with Ernst Berliner, an ex cyclist became handler who helped Richter to be a champion. Richter will never stop to work with him despite that Berliner was Jew: another sign of his visceral opposition to Nazis. From 1933 to 1939, Richter is the unchallenged champion of the speed track. His fame and his victories protect him.
But his opposition to the Nazi regime finally killed him: at the beginning of 1940, he was arrested by the Gestapo that announce the third January his suicide by hanging. The truth about his death had never been revealed.
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