Ozra Khanoom - Carnet d'une journée de voyage à Qom

Documentaire
    Réalisé par Pershang Shafigh • Écrit par Pershang Shafigh
    France • 2005 • 52 minutes • DV Cam • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

25 décembre 2004. En route pour Qom, une petite ville religieuse située a 120 kilomètres de Téhéran, une jeune cinéaste entame un voyage sur les traces d’Ozra Khanoom, une femme iranienne presque centenaire qui l’a hébergée au moment de son arrivée à Paris, quatre ans plus tôt. Les paysages défilent et appellent d’autres images tournées en 2000 à Paris. Dans son appartement parisien, Ozra Khanoom se souvient, et raconte sa longue vie solitaire partagée entre Qom, sa ville natale, et Paris. Son récit, habité par les fantômes du passé, par la féerie des martyrs et des saints, suspend le film dans un va-et-vient permanent entre hier et aujourd’hui, entre l’ici et l’ailleurs. Le voyage de la cinéaste se termine au petit cimetière de Qom où cette femme est aujourd’hui enterrée à côté de son mari. Le film est un carnet de voyage dans lequel sont insérées les pages d’un carnet intime : un voyage en même temps qu’un portrait. Chevauchant entre plusieurs temps et plusieurs espaces, il se présente comme une réflexion sur l’absence, la perte, la mémoire et l’image

December 25th, 2004. On the way to Qom, a small religious town of 120 Km from Tehran, a young filmmaker begins a journey on the trail of Ozra Khanoom, an almost One-hundred-year-old woman who put her up when she arrived in Paris four years earlier. Qom's landscape flips by and brings forth other images that were shot in 2000. In her Parisian apartment, Ozra Khanoom remembers and tells her long and lonely life divided between Qom, her birthplace, and Paris. Inhabited by ghosts of the past, by the enchantment of the saints, her story holds the film in a constant back and forth movement between yesterday and today, here and there. The journey ends in a cemetery in Qom where this lady is now buried beside her husband. Overlapping several times and places, the film appears as a reflection on the ideas of absence, loss, memory and image.

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