Nous
-
Réalisé par Artavazd Pelechian • Écrit par Artavazd Pelechian
-
Arménie • 1969 • 26 minutes • 35 mm • Noir & Blanc
- Réalisation :
Artavazd Pelechian - Écriture :
Artavazd Pelechian - Image :
Karen Mesyan, Laert Poghosyan, Elisbar Karavaev - Son :
F. Amirkhanyan - Montage :
Artavazd Pelechian, L. Volkova
- Production (structure) :
Studio Erevan - Ayant droit :
Studio Erevan
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Film réalisé à partir d’images d’archives des Archives centrales d’État et du Studio de films documentaire d’Erevan.
Un montage alternant images préexistantes et fabriquées, qui composent une lyrique inquiète, d’un humanisme vibrant, où les regards succèdent aux visages, où le peuple arménien semble résister à toutes les blessures, à toutes les épreuves dont le quotidien rappelle symboliquement la teneur : dramatique avec un enterrement, comique et tragique à la fois, lorsque le conducteur d’un triporteur disparaît dans les gaz d’échappement du véhicule qui le précède, bouleversante lors de la séquence des retrouvailles, où hommes et femmes s’embrassent, s’enlacent, jusqu’au vertige. Sous le regard d’un visage d’enfant, visage primitif, visage douloureux dont la répétition souligne une volonté farouche de partage, de reconnaissance, et de paix universelle.
"Comment oublier ce peuple arménien en larmes dans les images d’archives des rapatriements successifs (de 1946 à 1950) : retour au pays, étreintes, retrouvailles, corps déportés par l’émotion et le montage qui, au sein de ces images, vrille comme un tourbillon, un vertige, une défaillance ?"
(Serge Daney, Libération, 11 août 1983)
"Wheels turn, a crowd surges back and forth, a caged lion roars. Everything - religion, industry, nature, people - seems to be connected in a cycle of creative and destructive forces. In his signature distance montage, Artavazd Pelechian fuses new images and found footage into a single energetic movement.
Classical music, choral singing, and a touch of rock and roll play more than merely an accompanying role. People suffer, and comfort one another. A hero is welcomed, a girl is silent. This powerful piece of cinema, made fifty years after the Armenian genocide, breathes the energy of the landscape and the history of a people."
(IDFA - International Documentary Festival Amsterdam)