Arménie : le sang des montagnes
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Réalisé par Frédéric Tonolli • Écrit par Frédéric Tonolli
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France • 1995 • 57 minutes • Vidéo • Couleur
- Réalisation :
Frédéric Tonolli - Écriture :
Frédéric Tonolli - Image :
Frédéric Tonolli - Montage :
Hélène Blanpain - Musique originale :
Jean-Michel Dunyach
- Production (structure) :
Point du Jour - Diffuseur :
La Sept ARTE - Participation :
CNC - Ayant droit :
Point du Jour
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
En arménien comme en azerbaïdjanais, le Karabagh signifie "le jardin noir", 4 400 km2 de montagnes superbes que les uns et les autres revendiquent comme leur berceau historique. Coincé entre l'Arménie chrétienne à l'Ouest et l'Azerbaîdjan musulman à l'Est, le Karabagh est vite devenu la proie de la montée des nationalismes arméniens et azéris. Attribuées à l'Azerbaïdjan par Staline en 1921, les montagnes du Haut Karabagh peuplées à 80 % de paysans arméniens ont choisi unilatéralement leur rattachement à l'Arménie en 1988. Une "provocation" immédiatement suivie par trois jours de pogroms contre les civils arméniens vivant en Azerbaïdjan. C'est le début d'une guerre de position qui dure depuis six années sous le contrôle attentif et versatile de l'Union soviétique, puis de la Russie.
In both Armenian and Azerbaijani, Karabakh means "the black garden", 4,400 square kilometres of resplendent mountains to which both sides lay claim as their historic heartland. Karabakh soon fell victim to the upsurge in Armenian and Azeri nationalism. First handed over to Azerbaijan by Stalin in 1921, the moutains of Upper Karabahk, 80 % of whose population is made up of Armenian peasants, unilaterally chose to become part of Armenia in 1988. This "provocation" was immediately followed by a pogrom against Armenian civilians living in Azerbaijan lasting three days. It was the beginning of a war for position which has lasted for six years. A cease-fire signed last year between the autonomous Republic of Karabakh, Armenia, Azerbaijan and Russia brought the fighting to a halt.