Potosi, le temps du voyage
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Réalisé par Ron Havilio • Écrit par Ron Havilio
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France • 2007 • 246 minutes • Super 16 mm
- Réalisation :
Ron Havilio - Écriture :
Ron Havilio
- Production (structure) :
Ex Nihilo - Coproduction :
Ron Havilio - Diffuseur :
ARTE France - Participation :
CNC, Film Arts Foundation, The New Israeli Foundation for Cinema & Television, Procirep, Soros Documentary Fund - Ayant droit :
Ex Nihilo
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-D26B-0000-7-0000-0000-G
Résumé
En 1970, après leur mariage à Buenos Aires, Ron et Jacqueline ont pris la route des Andes, avec sacs à dos et appareils photos. Traversant la Bolivie pour se rendre à Cuzco, ils découvrent la ville de Potosi. 29 ans plus tard, ils reviennent au même endroit, accompagnés cette fois-ci de leurs 3 filles et d’une caméra super 16. Un "road-movie", une description dans le temps de Potosi et des Andes, ainsi qu’une introspection du cinéaste et de sa famille.
Potosi, à 4 100 mètres d’altitude, était dans le passé l’une des plus grandes villes du monde, d’une richesse mythique. Mais, pour les millions d’indiens forcés à travailler dans les profondeurs des mines, Potosi était la porte de l’Enfer. Une fois les mines d’argent épuisées, Potosi fut laissée pour compte, pauvre et oubliée.
Comme dans son précédent film "Fragments – Jérusalem", Ron Havilio utilise des documents personnels pour esquisser aussi le portrait d’une famille israélienne sur la route, l’écart d’une génération, et une réflexion sur le passage du temps
In 1970, after their wedding in Buenos Aires, Ron and Jacqueline went on a journey in the Andes, with backpacks and still cameras. Crossing Bolivia, on their way to Cuzco, they discovered the city of Potosi. 29 years later they return to the same places, this time with their three daughters and a film camera. A road movie, which is a depiction in the time dimension of Potosi and the Andes, as well as a journey of introspection for the filmmaker and his family.
Potosi, at 4,100 meters altitude, was once one of the largest and richest cities in the world. Potosi symbolized the wealth to which western culture aspired. For the millions of indigenous people who were forced to work in the depths of the mountain, Potosi was the gate to Hell. After its silver mines were drained, Potosi was left poor and forgotten.
As in his previous film, Fragments – Jerusalem, Ron Havilio uses personal materials to draw a portrait of an Israeli family on the road, the generation gap, and thoughts about the passage of time. Static and silent black and white images reconstructing the voyage of 1970 are juxtaposed with moving colour images from 1999. In the transition from black and white to colour, from photography to cinematography, from silence to the full and rich sound dimension, the director’s worldview also changes
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