Maurice Pialat, l'amour existe
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Réalisé par Jean-Pierre Devillers, Anne-Marie Faux • Écrit par Jean-Pierre Devillers, Anne-Marie Faux
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France • 2007 • 81 minutes • Couleur
- Réalisation :
Jean-Pierre Devillers, Anne-Marie Faux - Écriture :
Jean-Pierre Devillers, Anne-Marie Faux
- Production (structure) :
Les Films du Worso - Coproduction :
Gaumont, INA - Institut National de l'Audiovisuel - Participation :
CNC. COSIP, Région Île-de-France - Ayant droit :
Les Films du Worso
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-6B4B-0000-4-0000-0000-P
Résumé
Le cinéma de Maurice Pialat est parcouru par une évidence : ce qui se vit, se dit, s’invente, se défait dans la "vraie" vie résonne - le plus souvent en échos fracassants - un jour ou l’autre, dans les films. Ce sont de ces correspondances dont nous sommes partis pour tracer une forme d’autoportrait, celui d’un cinéaste qui n’oublia jamais ce que fut l’enfance et ne voulut rien céder quant à ce qu’aimer veut dire.
"Anne-Marie Faux et Jean-Pierre Devillers rendent hommage à Maurice Pialat (1925-2003), "marginal d’un cinéma marginal", comme lui-même se définissait : les extraits de films (de L’amour existe en 1961 au Garçu en 1995, en passant par La Maison des bois en 1970) alternent avec les entretiens télévisés pour dessiner la biographie "affective" du cinéaste, à l’horizon de laquelle se croisent Ford, Ozu et Renoir. Si Pierre Braunberger et Jean-Luc Godard l’ont soutenu au tout début de sa carrière, Maurice Pialat n’a pourtant que peu de liens avec une Nouvelle Vague française qu’il accuse d’avoir "tout loupé, puisqu’ils n’ont pas montré la vie de leur époque". Si l’anecdote offre la première manifestation d’une marginalité revendiquée (autant que subie), elle désigne surtout l’attachement du cinéaste au modèle réaliste, dont Renoir offrirait ici la figure tutélaire. Mais ce sont surtout les frères Lumière, leur réalisme indépassable, ou plutôt ce qu’il décrit comme leur "miracle", leur "fantastique perdu", que Pialat semble avoir gardé comme idéal tout au long de sa filmographie - lui qui avouait son admiration pour Van Gogh (les extraits de Van Gogh et de À nos amours viennent opportunément le rappeler), tout en vouant les abstraits et les cubistes aux gémonies. Dans ce contexte, la controverse cannoise au sujet du miracle de Sous le soleil de Satan (1987) prend également toute son ampleur."
(Mathieu Capel)
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Sélections et distinctions
- 2008 • Doku Arts - International Festival for Film on Arts • Berlin (Allemagne) • Sélection
- 2007 • Telluride Film Festival • Berkeley (États-Unis) • Sélection officielle
- 2007 • Festival International du Film de La Rochelle • La Rochelle (France) • Sélection officielle
- 2007 • Festival de Cannes • Cannes (France) • Sélection officielle Cannes Classics
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