L'Amérique insolite
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Réalisé par François Reichenbach • Écrit par François Reichenbach
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France • 1958 • 86 minutes • 35 mm • Couleur
- Réalisation :
François Reichenbach - Écriture :
François Reichenbach - Assistanat de réalisation :
Bill Flores - Image :
François Reichenbach, Jérôme Sutter, Jean-Marc Ripert, Marcel Grignon - Son :
Jean Nény, Pierre Fatosme - Montage :
Albert Jurgenson, Claudine Merlin, Eva Zora - Musique originale :
Michel Legrand
- Production (personne) :
Pierre Braunberger - Production (structure) :
Les Films de La Pléiade - Participation :
CNC - Ayant droit :
Les Films de La Pléiade
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-6E3F-0000-L-0000-0000-B
Résumé
Reporter épris de fantaisie et de liberté, Reichenbach s'est promené avec sa caméra à travers cet immense pays de 170 millions d'habitants, dont il nous livre, dans un style très décousu, les aspects les plus pittoresques et les plus inattendus. Voici San Francisco, la "porte d'or" du monde nouveau. Non loin de là, une fois l'an, de paisibles Américains se travestissent en pionniers des temps héroïques, tels leurs ancêtres à la recherche de la route du sel et trois jours durant s'offrent l'évasion et le rêve du Far West.
Voici la page du muscle : une photo publicitaire glorifiera une certaine idée du bonheur. Les Américains voyagent-ils, leur kodak sera leur mémoire. Chaque Américain est un photographe-né. Dans la plus grande prison du Texas, le premier dimanche d'octobre, les détenus de droit commun, au cours d'un célèbre rodéo, "chevauchent leur liberté" et peuvent gagner une réduction de leur peine ; et c'est une occasion pour l'auteur de nous montrer ces prisons "sans mépris" où l'on veut "châtier sans avilir". L'enfant ayant une place de choix dans le nouveau monde, nous allons suivre ses joies et ses difficultés et nous passons du petit garçon heureux, dégustant une glace monumentale, aux jeux de plein air, et aux "jobs" habituels, pour aborder les délinquants et leurs regards mornes et butés. Ces "blousons noirs" d'une tristesse bouleversante portent la nostalgie d'un amour frustré. Ils ont "la patience des pierres et leur indifférence". Ceux-là n'ont pas entendu l'appel d'un monde invisible que chantent en dansant les néophytes chrétiens, éprouvant le besoin de donner une forme physique à leur ferveur.
Puis voici Las Vegas, la capitale de la lumière, du jeu et de la chance. Là, un congrès de jumeaux de tous âges ne manque pas de cocasserie ! Ici, des épouses vieillissantes s'adonnent à des cours de strip-tease, espérant plaire à leurs maris. Enfin, voici ces gratte-ciel new-yorkais, "cathédrales des temps modernes", précurseurs de l'Europe de demain.
"J'ai voulu prendre le citoyen américain depuis sa naissance jusqu'à sa mort et le suivre dans toutes les circonstances cocasses, burlesques, insolites de la vie. J'ai voulu montrer son extraordinaire jeunesse, ses passions, son goût de la violence, ses drames, sa gentillesse et ses bizarreries. Être un témoin curieux, infatigable, parfois même indiscret: tel a été mon but. Mais je ne me suis jamais permis de juger."
(François Reichenbach).
This documentary is a general, unquestioning travelog of the United States through the eyes of French director and co-cameraman Francois Reichenbach, a director often fascinated with life in the home of the French-made Statue of Liberty. From the attractions of the West Coast including Disneyland to the skyscrapers of New York, Reichenbach is curious about everything. A prison rodeo (later to come under closer and more critical scrutiny in the '90s), culturally and ethnically mixed neighbourhoods, religions outside the mainstream, ghost towns, and the unique world of the American teen are all given a peek. These views of the US are informative though absent of critical analysis.
(Eleanor Mannikka, All Movie Guide)
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À propos du film
Sélections et distinctions
- 2020 • Festival de Cannes • Cannes (France) • Cannes Classics