Comme une lettre à la poste

"Si la fiction a une raideur un peu cocasse (la première image rappelle les bons vieux temps du tam-tam et le donneur de leçon dispense son savoir à la jolie employée en l’amenant prendre un verre à la patinoire) la partie documentaire permet à Storck de faire des plans intéressants sur le travail des postiers.
Un documentaire fiction. Un négociant en vins peste et proteste parce qu’un retard postal lui a fait perdre la commande d’un excellent client. Heureusement un subordonné modèle lui explique les mérites de la poste et apprend à sa secrétaire tête en l’air comment libeller et timbrer le courrier. Sa leçon l’amène à raconter la saga d’une lettre et l’épopée du courrier et l’on entre dans le documentaire, les tris successifs, les sacs postaux, les trains, les manipulations, le travail de nuit des postiers, l’effort de modernisation avec d’énormes machines venues d’Allemagne. Le message: Une lettre postée est toujours distribuée."
(Fonds Henri Storck)