Révolution ovale

La Coupe du monde de rugby est aujourd’hui considérée comme le troisième événement planétaire, après celle de football et les Jeux olympiques. Autrefois pratiqué essentiellement par les pays anglo-saxons à l’échelle internationale, et dans le sud-ouest à l’échelle française, ce sport a aujourd’hui changé de dimension. Près d’une centaine de pays disposent d’une fédération et l’on joue au rugby sur tous les continents. Il a fallu moins d’une dizaine d’années pour que les audiences explosent, que les stades se remplissent et que les sponsors affluent. Le professionnalisme est passé par là, avec pour corollaires l’irruption de l’argent, l’apparition de pays émergents et le développement de flux migratoires des pays pauvres vers les bastions traditionnels de ce sport. Le rugby n’échappe pas au grand mouvement de mondialisation qui secoue la planète. Au risque, pour certains, d’y perdre leur âme et leurs valeurs. De Paris à Montevideo, Révolution ovale dresse un état des lieux d’un rugby en pleine révolution financière, médiatique et planétaire