Andy Goldsworthy et l'œuvre du temps
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Réalisé par Thomas Riedelsheimer • Écrit par Thomas Riedelsheimer
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Allemagne, Canada, Finlande, Royaume-Uni • 2000 • 90 minutes • Couleur
- Réalisation :
Thomas Riedelsheimer - Écriture :
Thomas Riedelsheimer
- Production (structure) :
Mediopolis Film Gmbh - Coproduction :
Skyline Productions - Diffuseur :
YLE, ARTE/WDR - Participation :
CNC, Film und Fernsehfonds Bayern, Filmboard Berlin-Badenburg, Scottish Arts Council National Lottery, Scottish Screen National Lottery - Ayant droit :
Mediopolis Film Gmbh
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Un documentaire sur l'artiste sculpteur Andy Goldsworthy, qui consacre son œuvre depuis 25 ans à travailler dans la nature où il puise ses matériaux.
"Je ne crois pas que la terre ait besoin de moi. Mais moi j’ai besoin d’elle." Andy Goldsworthy a commencé à travailler dans la nature quand, étudiant aux Beaux-Arts à Lancaster, il cherchait à échapper au confinement de l’atelier. Il y puise ses matériaux : tiges de fougères, touffes de laine de mouton, pierres ramassées sur la plage. Mais son rapport avec les paysages va au-delà : il s’inspire de leur géographie et de leur histoire, des gens qui y ont vécu et des transformations qu’ils ont subies. Et de ce qu’il y perçoit : le cycle du temps, les couleurs et les énergies qui traversent toute chose, l’idée de renouveau. Il cherche à comprendre – comment les eaux de la mer et du fleuve s’entrelacent, comment la terre et la plante échangent de l’énergie.
La ligne, la courbe, le trou, le flux, le tourbillon : Goldsworthy s’inspire des formes naturelles. Une fois l’œuvre réalisée, il la donne en cadeau à la nature, qui lui donne une autre dimension. Si certaines de ses sculptures habitent de façon permanente le paysage, la plupart sont éphémères. Un serpentin de glace fond au soleil qui lui a donné vie en l’éclairant, un nid de bois flotté est emporté par la marée. Il les retient en les photographiant : “La photo est le moyen par lequel je parle de mes sculptures."
Thomas Riedelsheimer nous en transmet admirablement la beauté. Il a filmé Andy Goldsworthy dans quatre pays et au cours des quatre saisons : une façon de capter ce passage furtif du temps, fondamental dans la réflexion de l’artiste. Une manière aussi de nous faire découvrir sa façon d’appréhender les lieux, les éléments – chez lui en Écosse, au bord de la mer au Canada, dans le parc de sculptures de Storm King aux États-Unis et au musée de Digne en Provence. Premier à avoir pu le suivre sur une aussi longue période, le réalisateur a capté la fragilité, l’imprévu, le merveilleux inhérents au travail de Goldsworthy. Son documentaire émeut et émerveille.
Portrait of Andy Goldsworthy, an artist whose specialty is ephemeral sculptures made from elements of nature.
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