Quand je pense à l'Allemagne, la nuit

Titre original : Denk ich an Deutschland in der Nacht
Titre anglais : If I Think of Germany at Night
Documentaire
    Réalisé par Romuald Karmakar • Écrit par Romuald Karmakar
    Allemagne • 2017 • 105 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Pour le DJ Roman Flügel, son travail est toute sa vie et quelque chose qu'il n'accepterait jamais de compromettre. Le documentaire de Romuald Karmakar dresse le portrait de cinq pionniers de la musique électronique pour qui le travail est leur raison d'être. Le film commence avec une nature morte d'équipement électronique dans lequel on se met à découvrir au bout de plusieurs minutes un plan large de câbles, de consoles, d'amplificateurs, de claviers et "des contrôleurs" comme Ricardo Villalobos - qui était le personnage principal du film de Karmakar en 2009 - et qui allumera plus tard les tableaux étincelants de distribution à l'arrière-plan.
Entre les pensées éloquentes des musiciens durant les interviews, les observations posées d'eux à leur platine de DJ et les images de foules suantes aux raves, une image sélective, progressive et très calme émerge d'une scène musciale en transition. Ata décrit la scène de musique actuelle comme un énorme tapis densément tissé, dont la fin est invisible. C'est une scène qui depuis les années 90 s'est différenciée et a évolué en quelque chose de plus complexe et difficile à saisir. Karmakar n'essaye pas de fournir une enquête historique homogène, il permet plutôt à ses images et à ses protagonistes de parler pour eux-mêmes.

For DJ Roman Flügel his work is everything and something that he would never compromise. Romuald Karmakar’s new documentary takes a look at five pioneers of electronic music for whom work is their raison d’etre. The film commences with a still life of electronic equipment in which we find ourselves looking for several minutes at a wide shot of cables, consoles, amplifiers, keyboards and ‘controllers’ as Ricardo Villalobos – who was the subject of Karmakar’s 2009 film – will later call the flashing switchboards in the background. In between eloquent thoughts from the musicians in interviews, quiet observations of them at work at their DJ home, and images of sweating masses at raves, a selective image gradually and very quietly emerges of a music scene in transition. Ata describes the current music scene as a vast, densely woven carpet, the end of which is out of sight. It is a scene which, since the 1990s has differentiated and evolved into something far more complex and hard to grasp. Karmakar does not attempt to provide a seamless historical survey, rather he allows his images and his protagonists to speak for themselves.

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