Paul Meyer, entretiens
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Réalisé par Jean-Claude Riga • Écrit par Jean-Claude Riga
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Belgique • 2008 • 46 minutes
- Réalisation :
Jean-Claude Riga - Écriture :
Jean-Claude Riga - Image :
Jean-Claude Riga, Alain Marcoen - Son :
Origan Canella, Alain Daniel, Laurent Daniel - Montage :
Anne Lacour
- Production (structure) :
Nord Films - Coproduction :
WIP - Wallonie Image Production - Diffuseur :
RTC Télé Liège, RTBF - Radio Télévision Belge Francophone - Participation :
Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique - Ayant droit :
Nord Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Cinquante minutes très sobres. Meyer (1920-2007) parle de ses films, d’une certaine éthique de réalisation, de la censure, de l’influence d’Eisenstein et de Brecht ou du théâtre dans la mise en scène. Il évoque son rapport aux personnages, au spectateur et pose aussi les prémisses du projet La Mémoire aux Alouettes. La perte de la mémoire sociale équivaut, pour des générations successives, à de nouvelles descentes aux enfers.
Dans les films de Paul Meyer, cet effacement de l’histoire ouvrière s’accomplit de manière poétique, dans une sorte d’ascension comparable à celle de l’âme. Le cinéaste Paul Meyer (1920-2007) se définit comme "un type qui dit ce qu’il pense, plutôt qu’un cinéaste..."
Dans les années 50, Meyer invente pourtant le Cinéma belge, alors que la censure frappe ses films consacrés à la condition ouvrière Klinkaart (1956) et Déjà s’envole la fleur maigre (1959), Le Pain quotidien (1964), La Mémoire aux alouettes que Meyer entame à 80 ans et qui reste aujourd’hui inachevé."
(J.C Riga)
"Cinquante minutes très sobres (Fifty, Very Sober Minutes). Meyer (1920-2007) talks about his films, a certain directing ethic, censorship, the influence of Eisenstein and Brecht, and the role of theatre in settings. He evokes his relation to the characters, the viewers and also places the premises of the project La Mémoire aux alouettes (The Lark’s Memory). For successive generations, the loss of social memory is equal to a new descent to hell.
In Paul Meyer’s films, this erasing of workers’ history is done poetically, in a kind of ascension comparable to that of the soul. Filmmaker Paul Meyer (1920-2007) defines himself as "a guy who says what he thinks more than a filmmaker."
In the 1950s, however, Meyer invented Belgian cinema, while censorship attacked his films dedicated to the workers’ condition Klinkaart (1956) and Déjà s’envole la fleur maigre (Already the Thin Flower Flies Away) (1959), Le Pain quotidien (Daily Bread)(1964) ND La Mémoire aux alouettes that Meyer started at 80 years of age and still remains unfinished today."
(J.C. Riga)
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