Ça ne peut plus durer

Documentaire
    Réalisé par Henry Aisner • Écrit par Henry Aisner
    France • 1952 • 18 minutes • 35 mm • Noir & Blanc
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Ce film a été réalisé à l’initiative du Mouvement de la paix afin de promouvoir la défense de la paix, à l’heure où la guerre de Corée fait rage. C’est d’abord la réunion du Conseil mondial de la paix qui est évoquée : convoquée en urgence à la suite des bombardements américains sur la Chine et la Corée du Nord de juin 1952, elle a eu lieu du 1er au 5 juillet à Berlin. Quelques plans décrivent les travaux des participants, venus de 60 pays. Toute une séquence vise ensuite à alerter sur les menaces de guerre mondiale, en insistant sur les conséquences de la guerre de Corée. Des images de destructions, de blessés, de morts, de brûlés au Napalm, de villages incendiés doivent faire réagir. Les armes bactériologiques sont dénoncées. Le péril est d’autant plus grand que le Japon et l’Allemagne (de l’Ouest) sont en train de se réarmer. Face à cette situation, "l’inquiétude grandit" car les conséquences de la guerre sont partout : misère, exils, catastrophes naturelles. Il en résulte que "ça ne peut plus durer" : "les hommes ne veulent plus vivre dans la gêne, dans la haine et dans la peur", "Et partout surgit le mot paix". La dernière partie du film veut valoriser la mobilisation, mondiale, en faveur de la paix. Les images se succèdent pour témoigner de la diversité et de l’ampleur des actions menées : distribution de tracts, signature de pétition, manifestations… "Les peuples en ont assez. Ils veulent la fin des massacres. La fin de la Guerre froide". Le Conseil mondial de la paix illustre cette volonté d’entente entre les peuples fédérés par la paix : différents plans décrivent la réunion de Berlin, au cours de laquelle les délégués votent la convocation à Vienne, pour décembre 1952, du Congrès mondial des peuples pour la paix. La fin du film revient sur l’engagement, partout à travers le monde, pour la paix car "Il s’agit de ce qui est l’avenir de tous les pays, la vie". De nombreux plans montrent des enfants et le film s’achève sur l’image d’une foule où l’on se tient la main.[...] Composé avec des images venues des quatre coins du monde, Ça ne peut plus durer est extrêmement riche visuellement. On note quelques plans de la manifestation contre le général Ridgway qui a eu lieu à Paris le 28 mai 1952. Le montage est très dense ; la narration, construite sur des effets d’opposition, est dramatisée par le recours à des images impressionnantes (plans de blessés, de brûlés au Napalm ou de cadavres) ainsi que par les choix d’illustration musicale.

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