Sous le niveau de la mer
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Réalisé par Gianfranco Rosi • Écrit par Gianfranco Rosi
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Italie, États-Unis • 2008 • 115 minutes • 35 mm • Couleur
- Réalisation :
Gianfranco Rosi - Écriture :
Gianfranco Rosi - Image :
Gianfranco Rosi - Son :
Gianfranco Rosi - Montage :
Jacopo Quadri
- Production (structure) :
21Uno Film - Ayant droit :
21Uno Film
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Située au milieu du désert californien et 35 mètres sous le niveau de la mer, l’ancienne base militaire de Slab City est aujourd'hui un vaste camp de caravanes, de mobil homes et d’épaves de bus. Ce campement sans eau, sans électricité, sans règles n’est pourtant pas une communauté de hippies. Les hommes et les femmes qui y vivent, qu’on ne connaît que par leurs surnoms, sont des écorchés de la vie. Suite à un accident de parcours, ils sont venus chercher dans ce décor aride la quiétude que la vie leur refusait.
"À 190 miles au sud-est de Los Angeles et 120 pieds en dessous du niveau de la mer, près de Salton Sea, en plein désert, sur le site désaffecté d’une ancienne base militaire et à proximité d’un centre de tirs aériens, s’étend Slab City, vaste camp de caravanes, de tentes, de mobil homes, d’autobus déglingués, de pick-up et de quelques cabanes. Là, vit une communauté de marginaux sans eau ni électricité, c’est-à-dire sans police ni gouvernement. Ces hommes et ces femmes sont venus chercher dans le désert une paix intérieure que la société leur refusait. Ils n’y sont pas venus en quête d’un autre monde, mais du désert lui-même. La solitude est le terme de leur voyage. The Doctor, Cindy, Insane Wayne, Water Guy, Bulletproof, les personnages du film de Gianfranco Rosi n’ont pas de noms, juste des surnoms. Si le nom renvoie chacun à une histoire familiale et sociale avec laquelle il est en rupture, le surnom fait table rase de ce passé. Mais il suffit de quelques photos, d’un portable, d’un mot malheureux, pour que, par bribes, entre beaucoup de silences, quelques verres, quelques morceaux de guitare et de poésie, ce passé enfoui ressurgisse, que la douleur afflue de nouveau. Du coup, l’image de Slab City s’inverse. Ce n’est plus un monde en rupture avec le nôtre, mais une image ultime de notre monde, l’image de sa fin, tel qu’il abandonne chacun à soi-même, dans une décharge au cœur d’une nature devenue désert, sous le contrôle permanent d’engins militaires volants."
(Yann Lardeau - Cinéma du réel)
190 miles south-east of Los Angeles and 120 feet below sea level, near Salton Sea, in the middle of the desert, on an abandoned army base next to a Air Force bombing practice range, lies the sprawl of Slab City, an immense camp of caravans, tents, mobile homes, dilapidated buses, pick-up trucks and a few shacks. This is the home of social misfits with no water or electricity supply, or in other words no police or government. These men and women came to the desert to find the inner peace that society refused them. They did not come in search of another world, but of the desert itself. Solitude is at the end of their journey. But it only needs a few photos, a cell phone, an out-of-place word, for the buried past to well up again, and the pain to flow back once more.
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À propos du film
Sélections et distinctions
- 2009 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2009 • Bellaria Film Festival • Bellaria (Italie) • Prix Casa Rossa
- 2009 • Cinéma du réel • Paris (France) • Prix des jeunes- Cinéma du réel
- 2009 • Cinéma du réel • Paris (France) • Grand Prix Cinéma du réel
- 2009 • FIDOCS (Festival Internacional Documentales Santiago Chile) • Santiago (Chili) • Panorama International
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