Rachel
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Réalisé par Simone Bitton • Écrit par Simone Bitton
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France • 2009 • 100 minutes • Vidéo • Couleur
- Réalisation :
Simone Bitton - Écriture :
Simone Bitton - Image :
Catherine Poitevin - Son :
Cosmas Antoniadis - Montage :
Jean-Michel Perez, Catherine Poitevin
- Production (structure) :
Ciné Sud Promotion - Ayant droit :
Ciné Sud Promotion
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-A7E1-0000-N-0000-0000-5
Résumé
Rachel est une enquête cinématographique sur la mort d’une jeune pacifiste américaine, écrasée par un bulldozer israélien le 16 mars 2003 dans la bande de Gaza, alors qu’elle tentait d’empêcher la destruction d’une maison palestinienne.
Comme beaucoup de jeunes de sa génération, elle tenait un journal de voyage sous forme de e-mails qu’elle envoyait à sa famille et à ses amis aux États-Unis… Au cours des huit semaines qui lui restaient à vivre, Rachel Corrie va découvrir ce que, selon ses propres mots, aucun film documentaire n’aurait pu lui apprendre…
"Le 16 mars 2003, Rachel Corrie, militante pour la paix de 23 ans, était tuée, écrasée par un bulldozer de l’armée israélienne, à Rafah dans la bande de Gaza, alors qu’elle tentait de s’opposer à la destruction de maisons palestiniennes. Deux thèses s’affrontent sur les circonstances de cette mort : un meurtre délibéré pour les compagnons de Rachel, membres de l’ISM (International Solidarity Movement) ; un accident pour Tsahal.
Le film reconstitue pas à pas, des deux côtés, la chronologie des événements qui ont conduit à la mort de la jeune fille. Mais plus le film s’approche de la réalité nue de l’événement, plus la vérité se diffracte dans un jeu mouvant de prismes. Seule la lecture du journal de Rachel et des mails qu’elle envoyait à ses parents donne la pleine mesure de sa mort. À cette voix disparue qui s’interroge sur le sens de la vie font écho dans le film deux plans : celui du porte-parole de Tsahal, une jeune femme tout en lumière jouant à fond la carte de la communication ; et le témoignage d’un conscrit filmé de dos en contrejour qui n’arrive pas à s’expliquer comment la guerre a pu le pousser à commettre des actes qu’il réprouve. L’homme en guerre perd tout sens de la mesure comme de la dignité. La guerre aveugle et c’est cet aveuglement au plus profond de l’homme qui a tué Rachel Corrie."
(Yann Lardeau)
"On 16 March 2003, Rachel Corrie, a 23-year-old peace activist, was crushed to death by an Israeli army bulldozer as she was trying to prevent the destruction of Palestinian houses. Two opposing theses exist as to the circumstances of her death: a deliberate murder in the view of Rachel’s companions, a fatal accident for Tsahal, the Israel Defense Forces.
The film reconstitutes the unfolding of events, but the closer it gets, the more fragmented the truth becomes. Only the readings from Rachel’s diary and the e-mails that she sent to her parents give the true dimension of her death. This voice questioning the meaning of life is echoed in the film by two shots: one of the Tsahal spokeswoman who plays the card of communication according to the principle that transparency is the best form of camouflage; and other of a conscript who cannot explain how war was able to push him into acts that he finds reprehensible in civil life. Blind warfare is the blindness that killed Rachel Corrie."
(Yann Lardeau)
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
- 2011 • Scam • Paris (France) • Étoile de la Scam
- 2009 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2009 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition Internationale
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