La lutte continue

Le quotidien des orphelins de Luanda, les enfants soldats qui ont participé à la guerre d’indépendance de l’Angola. "Les pionniers" participent à la reconstruction de leur pays libéré, travaillent à la canne à sucre et aident à l'usine d'huile de palme. Peu à peu les adolescents retrouvent le goût du jeu : le dimanche à la plage et la baignade dans la rivière. Lopes, garçon d'une dizaine d'années, a formé un petit orchestre et chante A luta continua (La lutte continue), le crie de ralliement qui recouvre aussi les murs peints de la capitale angolaise.
En 1975 et en 1977, à l’occasion d’une mission de formation de jeunes cinéastes angolais mandatée par le Parti communiste français, Marcel Trillat, Antoine Bonfanti et Bruno Muel ont rapporté un film (Guerre du peuple en Angola) et un court-métrage sur un gamin de Luanda (A luta continua).