Enfants de Kaboul
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Réalisé par Taj Mohammad Bakhtari, Séverin Blanchet, Mohammad Ali Hazara, Mohammad Reza Hossaini, Wahid Nazir, Sediqa Rezaei • Écrit par Taj Mohammad Bakhtari, Séverin Blanchet, Mohammad Ali Hazara, Mohammad Reza Hossaini, Wahid Nazir, Sediqa Rezaei
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France • 2008 • 26 minutes • DV Cam • Couleur
- Réalisation :
Taj Mohammad Bakhtari, Séverin Blanchet, Mohammad Ali Hazara, Mohammad Reza Hossaini, Wahid Nazir, Sediqa Rezaei - Écriture :
Taj Mohammad Bakhtari, Séverin Blanchet, Mohammad Ali Hazara, Mohammad Reza Hossaini, Wahid Nazir, Sediqa Rezaei - Image :
Taj Mohammad Bakhtari, Séverin Blanchet, Mohammad Ali Hazara, Mohammad Reza Hossaini, Wahid Nazir, Sediqa Rezaei - Son :
Taj Mohammad Bakhtari, Séverin Blanchet, Mohammad Ali Hazara, Mohammad Reza Hossaini, Wahid Nazir, Sediqa Rezaei - Montage :
Claude Mercier, Aurélie Ricard
- Production (structure) :
La Huit Production - Coproduction :
Ateliers Varan - Diffuseur :
CinéCinéma, ARTE international - Participation :
CCF - Centre Culturel Français de Kaboul, CNC, Goethe Institut Kaboul, Procirep - Ayant droit :
La Huit Production
- N° ISAN :
ISAN 0000-0002-6229-0000-X-0000-0000-C
Résumé
Sur un thème commun, “Enfants de Kaboul“, cinq jeunes cinéastes afghans réalisent cinq courts métrages documentaires. Tout le monde sait bien ici que ce sont les enfants qui ont le plus souffert de la guerre et c’est pour eux que le pays se reconstruit.
Les sujets traités vont de l’adolescente des classes moyennes qui ne veut pas grandir aux petits laveurs de voitures, bande sympathique et délurée. Et même si les conditions de vie de certains enfants sont très dures, les auteurs sont d’accord pour éviter tout misérabilisme.
Nos jeunes auteurs forment la première génération de cinéastes depuis la reconstruction. Ils ont eu des vies compliquées marquées par la guerre et l’exil. Dans un entretien précédant chaque court-métrage, ils nous raconteront leur parcours, ce qui les a amenés à choisir leur sujet et le contexte dans lequel il s’inscrit.
"Bulbul l’oiseau des villes" de Reza Hossaini.
Le film nous plonge dans le Kaboul populaire des petits laveurs de voitures réunis autour de Sakhidad dit Bulbul. Pour se prouver qu’il grandit, Bulbul parle comme les gens de la rue et adopte leurs manières. La moitié de la journée, il cherche du travail dehors. Il fait tout pour gagner de l’argent.
"Les Petits Musiciens de Kharabat" de Wahid Nazeer.
Le film nous emmène à Kharabat, le quartier des musiciens, découvrir comment la musique afghane interdite sous les Talibans, renaît aujourd’hui de ses cendres. Nous suivrons, deux frères, Shoaibullah et Obaidullah, 13 et 14 ans. Ils chantent et jouent du tabla et de l’harmonium. Leur père a arrêté de travailler pour se consacrer à la carrière de ses fils. Ce sont eux qui font bouillir la marmite.
"Il était une fois Noor Jehan" d’Ali Hazarat.
Le film se situe dans une famille de classes moyennes. Noor Jehan est fille d’intellectuels, elle a 14 ans. Noor Jehan a un grand projet : elle veut lire des contes aux enfants de Kaboul. Elle trouve qu’on ne fait que leur donner des leçons. Elle pense que les enfants ne sont pas assez objets de l’attention des adultes. Quel espace leur reste-t-il pour le rêve ? En Afghanistan, même si le souvenir de la guerre s’estompe, les enfants n’ont que des souvenirs tristes. Elle a emprunté des livres pour enfants écrits en anglais à la bibliothèque de son école. Elle veut y sélectionner quelques histoires qu’elle traduira en dari pour les lire.
"Des briques et des rêves" de Sediqa Rezaei.
Le film suit Abdullah et Madi, qui travaillent dans une briqueterie, seuls enfants parmi les adultes. La briqueterie est un lieu étrange, entre ciel et terre, un désert de terre et de cendres entouré de tours qui sont d’anciens fours désaffectés. Abdullah a treize ans, il est issu d’une famille nombreuse et pauvre de neuf enfants. Son père est mollah, mais les cours qu’il donne dans les écoles coraniques, ne suffisent pas à nourrir la famille. Les enfants doivent travailler. Abdullah n’a jamais été à l’école. Il est illettré. C’est un garçon sérieux et plutôt grand pour son âge. Comme une bonne dizaine d’autres ouvriers qui travaillent sur le site, Abdullah habite sur place et ne rentre dans sa famille que toutes les trois semaines environ.
"Le Métier de Sahar" de Taj Mohammad Bakhtari.
Sahar a 14 ans, elle est l’aînée de sa famille. Elle est très intelligente, c’est l’une des meilleures de sa classe. Elle est toujours polie, souriante et patiente. C’est une enfant, mais elle n’a pas des habitudes d’enfant. Son père lui a appris à tisser les tapis. Aujourd’hui, c’est elle qui dirige lᾀ
Five young Afghan filmmakers have directed five short documentary films on a common theme: the children of Kabul. Everyone here knows that the children are the ones who suffered most from the war and that the country is being reconstructed for them.
The stories range from the life of a middle class adolescent who refuses to grow up, to that of a wild and friendly group of street car washers. And although certain children live in very harsh conditions, the directors all refuse to dwell on the sordid side of things.
This is the first generation of filmmakers since the beginning of the reconstruction process. Their lives have been complicated, marked by war and exile. In an interview preceding each short film, they tell us about themselves, what led them to choose their subject and the context around it.
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