La Dame d'Osogbo
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Réalisé par Pierre Guicheney • Écrit par Pierre Guicheney
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France • 2007 • 77 minutes • DV Cam
- Réalisation :
Pierre Guicheney - Écriture :
Pierre Guicheney - Image :
Pierre Guicheney - Son :
Malika Lasfar - Montage :
Emmanuel Gérard Cuesta
- Production (structure) :
24images - Coproduction :
CNRS Images - Participation :
Région Pays de la Loire, Ville de Laval - Ayant droit :
24images
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Au mois de novembre 2005, l’Unesco inscrit au patrimoine mondial de l’humanité la forêt sacrée d’Osun Osogbo, au Nigeria. Cette reconnaissance décernée à un site de la tradition Yorouba par les plus hautes autorités culturelles mondiales est l’heureuse conclusion d’un demi-siècle de lutte menée "sur commande des dieux africains" par une artiste autrichienne âgée aujourd’hui de 90 ans : Susanne Wenger. Installée au Nigéria depuis les années 50, l’artiste a été initiée au plus haut niveau dans le culte des mystères Yorouba. Elle a été accompagnée dans sa lutte par un groupe d’artistes et de prêtres qui ont restauré et créé avec elle les temples de la forêt dédiés aux Orisas, les entités forces de la tradition Yorouba. Le bois sacré d’Osun Osogbo est le dernier lambeau de forêt primaire du Nigeria (75 hectares seulement), l’un des derniers sites sacrés d’Afrique de l’Ouest conservé en l’état, un lieu de pèlerinage et de renaissance de la culture Yorouba et le symbole d’une incroyable rencontre entre l’art contemporain européen et l’une des plus fortes traditions africaines. Son sauvetage est le fruit de l’amour intransigeant d’un personnage au destin exceptionnel, qu’on ne saurait comparer, tant pour son intégrité spirituelle que pour sa capacité à agir et sa force de conviction qu’à la "Tibétaine" Alexandra David-Neel. Portraits et histoires d’une artiste, de sa famille noire et de l’un des derniers bois sacrés de la planète
In November 2005, UNESCO declares the sacred forest of Osun Osiogbo, in Nigeria, World Heritage of Humanity. This recognition awarded to a site of Yoruba tradition by the highest worldwide cultural authorities is the happy ending of a fight of half a century “mandated by African Gods” and led by a ninety years old Austrian artist: Susanne Wenger. Set up in Nigeria since the 50’s, the artist has been fighting with a group of artists and priests who restored and created with her the forest temples dedicated to Orisas, forces of the Yorouba tradition. The sacred wood of Osun Osogbo is the last piece of the primary forest in Nigeria, (only 75 hectares), one of the last preserved sacred sites in West Africa, place of pilgrimage and Yoruba culture, symbol of an incredible encounter between contemporaneous European art and one of the strongest African tradition. Its rescue is the result of the inflexible love of a person with an exceptional destiny, who we can only compared with the “Tibetan” Alexandra David-Neel, for her spiritual integrity, her ability to act and her strong conviction. Portrait and stories of an artist, her black family, and one of the last sacred forests remaining on Earth
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