Les Bosquets
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Réalisé par Florence Lazar • Écrit par Florence Lazar
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France • 2011 • 51 minutes • HDV • Couleur
- Réalisation :
Florence Lazar - Écriture :
Florence Lazar - Image :
Nicolas Guicheteau - Son :
Jocelyn Robert - Montage :
Julien Loustau - Mixage :
Emmanuel Croset - Montage son :
Josefina Rodriguez
- Production (structure) :
Novembre Productions - Participation :
Ville de Paris, CNAP - Centre National des Arts Plastiques, Image/mouvement - Aide au développement et à la post-production - Ayant droit :
Novembre Productions
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Construit en 1965 sur le plateau de Clichy-sous-Bois / Montfermeil, à 15 kilomètres de Paris, le quartier du Plateau, où se trouvent la résidence des Bosquets et ses 1075 logements, devait à l’origine profiter de la desserte de l’autoroute A87, entre Roissy et Marne-la-Vallée. L’abandon de ce projet en 1985 a entériné l’enclavement de ce site - depuis lequel il faut une heure et demie pour rejoindre Paris en transports en commun - et l’entrave à son développement économique. Pour remédier à la paupérisation et à la dégradation de l’habitat sur place s’élabore, à partir de 2002, un projet de re-structuration urbaine massive porté par l’État, pour lequel il est décidé de mettre en œuvre un plan de démolitions, reconstructions, réhabilitations et résidentialisations à grande échelle. Devenu le symbole d’un délabrement du lieu de vie que les dispositifs successifs de la politique de la ville ne parviennent plus à enrayer, le Plateau est aussi le point de départ des révoltes de 2005, qui se sont accompagnées de la surexposition médiatique de ce quartier et de la stigmatisation de ses habitants.
C’est, selon ses propres mots, dans ce contexte d’"effondrement littéral pour les habitant.e.s, dont la plupart ont déjà vécu une expérience de déplacement", que Florence Lazar a choisi de suivre en 2009 quelques-un.e.s d’entre elles.eux, dont la femme qui préside l’association des locataires expropriés. Dans un tissu urbain meurtri par les démolitions, l’artiste dispose un tapis sur lequel des femmes viennent discuter et convoquer leur mémoire quant à leur vie dans ce quartier. Le jardin imaginaire que représente le tapis dans l’espace domestique, déplacé dans l’espace public cerné par les démolitions, devient un chez-soi imaginaire, visible et intime, à même d’accueillir la parole de ses habitantes."
(Site de l'autrice)
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