Lost, Lost, Lost
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Réalisé par Jonas Mekas • Écrit par Jonas Mekas
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États-Unis • 1976 • 178 minutes • 16 mm • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Jonas Mekas - Écriture :
Jonas Mekas - Image :
Jonas Mekas - Montage :
Jonas Mekas - Voix off :
Jonas Mekas
- Production (structure) :
Jonas Mekas - Ayant droit :
Jonas Mekas
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le journal filmé d'un poète en exil qui observe avec mélancolie la vie quotidienne et bouillonnante du New York des années 1950.
"La période que je décris à travers ces six bobines de film fut une période de désespoir, de tentatives pour planter désespérément des racines dans cette terre nouvelle, pour créer des souvenirs. À travers ces six douloureuses bobines, j'ai essayé de décrire les sentiments d'un exilé, mes sentiments pendant ces années-là. Elles portent le nom de Lost, Lost, Lost, titre que nous voulions donner, mon frère et moi, à un film que nous voulions faire en 1949 et qui aurait suggéré notre état d'âme en ces temps-là. Le film décrit l'état d'esprit d'une "Personne Déplacée" qui n'a pas encore oublié son pays natal mais qui n'en a pas encore "gagné" un nouveau. La sixième bobine est une transition, elle montre comment nous commençons à respirer, à trouver quelques moments de bonheur. Une nouvelle vie commence..."
(Jonas Mekas)
Tourné entre 1949 et 1963.
Monté en 1976.
Poet and hero of the American counter-culture, Jonas Mekas invented the diary form of film-making. Born in Lithuania in 1922, and displaced from his homeland by the Soviet and Nazi invasions, Lost Lost Lost comprises fourteen years of filming, starting from his arrival in America as a political refugee. It documents the New York counterculture of the ’50s as well as the development of Mekas’ own filming style.
“The period I am dealing with in these six reels was a period of desperation, of attempts to desperately grow roots into the new ground, create new memories. In these six painful reels I tried to indicate how it feels to be an exile, how I felt in those years. They describe the mood of a Displaced Person who hasn’t yet forgotten his native country but hasn’t yet gained a new one. The sixth reel is a transitional reel where we begin to see some relaxation, where I begin to find moments of happiness. New life begins...”
(Jonas Mekas)