Ciao, Federico !

Titre original : Ciao Federico !
Documentaire
    Réalisé par Gideon Bachmann • Écrit par Gideon Bachmann
    États-Unis, Suède, Italie, France • 1970 • 60 minutes • 16 mm • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0000-F5C2-0000-8-0000-0000-D
Résumé

"Sur le tournage de Satyricon en 1969, Gideon Bachmann suit Federico Fellini. Sans voix off ni commentaire, il le montre au travail dirigeant ses acteurs. Il vole aussi des images autour du tournage : la production renâcle à payer des notes de frais, le cinéaste se joue d’un journaliste ou les acteurs confient leur admiration pour le maestro. Se dessine en creux le portrait d’une époque de liberté.
La première chose qui marque dans cette vision de Federico Fellini au travail est l’investissement de son corps. Il n’hésite pas à parler aux acteurs durant le tournage d’une scène d’orgie, dirigeant chacun de leurs gestes et regards, ni à mimer les déplacements d’une danseuse pendant un banquet. Chaque figurant est un instrument dans la grande orchestration de sa mise en scène : il domine les scènes de foule jusqu’au moindre détail, de la quantité de poussière aux rires des acteurs au fond du cadre. Une actrice confie qu’elle ne connaît que ses déplacements : lui seul connaît le sens, la mélodie jouée. Son énergie entraîne tout sur son passage, le faisant se moquer d’un acteur, voire insulter une actrice, auprès de laquelle il s’excuse immédiatement après la scène. Son univers imaginaire, qui croise ici celui de Petrone, ne l’éloigne pas du monde réel, au contraire : "C’est le seul véritable moyen que j’ai de faire partie de ce monde (..). Quand je réalise un film, je me réalise moi.""
(Martin Drouot)

In this remarkable 1970 documentary, Gideon Bachmann captures Federico Fellini at work on the set of Fellini Satyricon.

"A perceptively, slyly amusing film about the great Italian director, Federico Fellini, at work during the shooting of Satyricon. The style is leisurely, non-didactic and almost as fascinating, in a documentary way, as the completed film itself. In any case, Ciao, Federico is an important addition to film history’s ever-growing archive of films-about-filmmakers, and although Fellini remains as delightfully enigmatic as ever, the actors in Satyricon come across as the vivid characters they truly are, and totally unlike the dream figures one remembers from Fellini’s evocation of ancient Rome. Gideon Bachmann, a critic, journalist and indefatigable amanuensis to Fellini (it is certain that he possesses the longest interviews with the director ever assembled, and promises a definitive volume in the future), has captured some priceless sequences. Capucine, resembling a revivified caryatid, argues with Fellini about the timing in one of her scenes; Max Born, the mysterious Giton, suddenly breaks into a song by Dylan, and Hiram Keller throws aside his characterization of Petronius’ carefree satyr, Ascyltus, to reveal an authentic like-wow personality, full of wit and profanity. The timelessness of this documentary lies in all of these things, as well as the opportunity to watch Fellini at work, cajoling his actors into whatever mood he desires. Then, there are all those incredible sets and costumes - the jetsam of genius, swirling under open Mediterranean skies, reminding us of our personal recollections within Fellini’s circus-of-the-past, with its mountebanks and freaks and beauties, aglow with living."
(San Fancisco International Film Festival)

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