Les Enfants sans ombre

Pendant la Seconde Guerre mondiale, comme les adultes, étaient traqués les enfants juifs. Certains, comme le professeur Shaul Harel alias Charlie Hilsberg, furent cachés dans des milieux non-juifs et ainsi sauvés de la déportation et de la mort. Le CDJ (Comité pour la défense des Juifs), en Belgique, permit de sauver plus de 3000 enfants juifs grâce à son réseau en les plaçant dans des institutions religieuses ou des homes nationaux pour l’enfance. Le film de Bernard Balteau retrace le parcours de Shaul (célèbre neuro-pédiatre israélien) depuis sa naissance en 1937 en Belgique jusqu’à la Shoah. Ses parents, juifs polonais, se sentant alors menacés, contactent à Bruxelles l’association Andrée Geulen afin de soustraire leurs enfants à l’occupant nazi. S. Harel ainsi que sa soeur vivra au sein de plusieurs familles d’accueil en changeant de nom, puis rentre dans un collège religieux près de Louvain où il côtoie d’autres enfants belges ; finalement, il restera dans un home pour l’enfance jusqu’en 1949 : il décide alors de s’embarquer pour Haïfa et devenir Israélien