Concerto pour deux mémoires
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Réalisé par Embarek Menad • Écrit par Embarek Menad
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Algérie • 2010 • 52 minutes • Betacam • Couleur
- Réalisation :
Embarek Menad - Écriture :
Embarek Menad - Image :
Hocine Redjala - Son :
Said Ait Mouloud - Montage :
Hocine Redjala
- Production (structure) :
Yacine Alaoui - Diffuseur :
ENTV (Entreprise Nationale de Télévison algérienne) - Participation :
Direction de la Culture de la Wilaya de Tizi Ouzou - Ayant droit :
Yacine Alaoui
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Concerto pour deux mémoires est un film documentaire qui nous fait découvrir le destin de deux anciens antagonistes pendant la guerre d’Algérie (1954-1962), qui pour l’un c’est une "lutte de libération" et pour l’autre une "mission de pacification". C’est aussi l’histoire d’une rencontre, très humaine, entre ces deux témoins qui maintenant s’affronteront à coups de souvenirs et de récits pour nous faire partager un temps où leur quotidien se conjuguait au rythme d’une guerre sans merci.
Le premier, Salah Mekacher, natif de la grande Kabylie était un étudiant à la Médersa d’Alger, et à l’appel de l’UGEMA (Union générale des étudiants musulmans algériens) le 19 mai 1956, il déserta les bancs du collège pour rejoindre les maquis du FLN-ALN. Pour lui, et avant tout, il fallait "conjurer son statut d’indigène" quitte à renoncer à une carrière de Cadi de Justice et même à la "vie". La guerre était là pour lui dicter un autre projet, celui de crapahuter dans les Djebels. Étant lettré, il assurera longtemps un des postes de secrétaire au PC de la Wilaya III.
En face, Michel Teyssot, un jeune Français appelé sous les drapeaux puis envoyé en Algérie pour "pacifier le territoire français d’outre-mer". Au moment où il embarquait à Marseille, il a eu le malheur de fredonner l’air du Déserteur de Boris Vian pour qu’un officier ne le "marque au rouge" en lui promettant de rentrer en France les pieds devant. Il a failli y laisser sa peau. Il a eu l’idée de filmer avec une caméra super 8 ses quotidiens au foyer territorial de Tizi-Ouzou et sur les pitons du Djurdjura. Était-ce une manière à lui de "conjurer l’amnésie" et de prendre sa revanche sur la guerre ?
Ainsi ces images sont devenues un prétexte pour nous de revisiter ce pan de l’histoire de l’une des plus sanglantes guerres coloniales. à l’heure de la mondialisation, des "chocs et des dialogues" des civilisations, du projet de construire l’union méditerranéenne, il est plus que nécessaire que le travail de mémoire soit fait pour que ces "générations sacrifiées" livrent leurs vécus aux générations futures pour avoir des outils avec lesquels elles pourront mieux appréhender l’avenir et construire une paix.
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