Diane Wellington
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Réalisé par Arnaud des Pallières • Écrit par Arnaud des Pallières
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France • 2010 • 15 minutes • DV Cam • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Arnaud des Pallières - Écriture :
Arnaud des Pallières - Assistanat de réalisation :
Caroline Detournay - Image :
Arnaud des Pallières - Son :
Jean Mallet - Montage :
Arnaud des Pallières - Musique originale :
Martin Wheeler, Louis Moreau Gottschalk - Mixage :
Jean-Pierre Laforce - Montage son :
Jean Mallet
- Production (personne) :
Michel Klein - Production (structure) :
Les Films Hatari - Coproduction :
Le Fresnoy - Studio national des Arts contemporains - Diffuseur :
ARTE - La Lucarne, CinéCinéma - Participation :
CNC, CNAP - Centre National des Arts Plastiques - Ayant droit :
Les Films Hatari
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Ce matin, ma mère a reçu un appel du Dakota du Sud. Elle apprend qu’on a retrouvé Diane Wellington, disparue en 1938." Tel est le point de départ de cette narration qui renoue avec les codes du cinéma muet en s’appuyant sur des intertitres. Cette histoire est racontée de différents points de vue, à partir de faits réels ou fantasmés et d’images d’archives collectées sur Internet, dont le réalisateur ignore totalement l’origine.
"À travers l’adaptation d’un court récit soumis à Paul Auster par Nancy Peavy, South Dakota, c’est à une ode au cinéma muet qu’Arnaud des Pallières semble ici nous convier. Montage d’archives comme sorties de l’Amérique de Roosevelt, un piano bientôt remplacé par le bourdon d’une musique électronique, et, chargés de dérouler "l’histoire" de Diane Wellington, des cartons aussi réguliers que concis.
Diane Wellington semble d’abord user d’une méthode désormais convenue, fondée sur un usage disjonctif du montage, entre une narration écrite (cartons), des images comme illustratives, sans lien direct avec ce que le film paraît vouloir nous raconter, et les enjolivures d’un piano. La permanence de leur éclatement ouvre entre eux une béance où s’inscrivent, par imaginaire, les personnages invisibles de cette histoire. L’habileté du film de des Pallières consiste néanmoins à démultiplier cette béance, à surmonter cette absence figurative d’une absence seconde, celle de Diane Wellington, disparue un beau jour sans laisser d’adresse. Mieux, à décrire, par le biais de ce redoublement, la mutation qualitative de cette absence, quand on apprend que cette "désertion" cache une histoire sordide. De là, sans doute, que les portraits d’archives fassent place bientôt à des routes qui défilent sans fin : comme si l’indifférence se changeait en l’affirmation continuée, effarée, d’une douleur."
(Mathieu Capel)
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À propos du film
Sélections et distinctions
- 2023 • IndieLisboa - Festival international du cinéma indépendant de Lisbonne • Lisbonne (Portugal) • Mention spéciale du jury Compétition internationale & Prix RTP2 Onda Curta
- 2012 • Les César - Académie des Arts et Techniques du cinéma • Paris (France) • Meilleur court métrage
- 2011 • Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand • Clermont-Ferrand (France) • Mention du jury jeunes & Mention spéciale du jury
- 2011 • Filmer à tout prix • Bruxelles (Belgique) • Sélection Internationale
- 2010 • Doc en courts : rencontres du court métrage documentaire • Lyon (France) • Compétition
- 2010 • Mostra Internationale d'Arte Cinematografica - Biennale di Venezia • Venise (Italie) • Orizzonti