À bas bruit
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Réalisé par Judith Abitbol • Écrit par Judith Abitbol
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France • 2012 • 103 minutes • HDCam • Couleur
- Réalisation :
Judith Abitbol - Écriture :
Judith Abitbol - Image :
Hélène Louvart - Son :
Gautier Isern - Montage :
Albertine Lastera, Martine Zevort - Musique originale :
Tony Hymas
- Production (structure) :
Bicéphale production - Coproduction :
Godot production - Ayant droit :
Bicéphale production
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Il y aura une fois Léonore, peut-être cinéaste, et Agathe, l’employée de boucherie, que dévore jour et nuit une entreprise créatrice épuisante et profondément dérangeante. Dans une grande pièce aux murs blancs : une chaise ou deux, un bureau, et une actrice, scénario en main. L’économie de moyens n’empêche pas un espace immense de s’ouvrir à partir de là, bien au contraire. Des mots prononcés, chuchotés, répétés, naît une histoire étrange comme un rêve, dont l’ampleur se dévoile au fur et à mesure. Le corps et la voix sont ceux de Nathalie Richard, impressionnante de maîtrise dans ses tâtonnements même, qui seule en scène, incarne les autres personnages, femmes, hommes, et boeuf. Car ici, il est question de corps, autant dire de viande. Et crue, encore, écorchée, même. Il est question de souffrance, qui pointe derrière la pureté du décor, la délicatesse d’un ralenti, la blondeur de Nathalie Richard, pour surgir tout à coup dans un abattoir. Et si Judith Abitbol semble faire apparaître les cordes, brouillons, schéma de construction, et autres répétitions de son histoire, ce n’est que pour mieux signifier le travail inlassable de l’esprit pour combler le vide et l’absence auxquels s’attaquent, ensemble mais chacune, à leur manière, Agathe et Léonore, au mépris du pourrissement inévitable de la chair. Surprenant, excessif et cruel comme des "jeux d’enfants agrandis", son cinéma rend au surréalisme son pouvoir libérateur. Non sans une certaine douceur." (Céline Guénot, FID 2012)
"We will see Léonore, who might be a filmmaker, and Agathe, a Butcher’s assistant, consumed day and night with a creative business, both wearying and utterly unsettling. In a large room with white walls: one or two chairs, a desk and an actress, a script in her hands. Despite the lack of means, a colossal space will unfold from this point. With words spoken, whispered and told again, a strange, dreamlike story will develop, the extent of which will be revealed gradually. The body and voice that can be seen and heard belong to Nathalie Richard, spectacular in her command of trials and errors. As the only person on stage, she plays every character, women, men and ox. For the theme here is body – or meat, in other words. Still raw, even scraped. Suffering and pain loom beneath the purity of the set, the delicacy of slow motion, the fair hair of Nathalie Richard, before suddenly moving to a slaughterhouse. Through seemingly showing the strings, drafts, building diagram and other rehearsals of her story Judith Abitbol alludes to the unremitting efforts produced by the mind to fill in the emptiness and absence Agathe and Léonore have set to tackle – together, although each in her own way – regardless of the inevitable putrefaction of the flesh. Surprising, extreme and harsh, just like ‘enlarged children’s games’, her work restores surrealism’s liberating power. With a somewhat sweetness to it." (Céline Guénot, FID 2012)
Sélections et distinctions
- 2012 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Compétition Internationale
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