Safar eus Pondi da Zanzibar

Documentaire
    Réalisé par Ronan Hirrien • Écrit par Ronan Hirrien
    France • 2012 • 52 minutes • DV Cam • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0005-2007-0000-6-0000-0000-J
Résumé

En 2009, Safar, un groupe de musique taarab de Zanzibar, est invité au festival "Bombarde et compagnie" de Cléguérec, parce qu'il compte en son sein un zumari, la bombarde de Zanzibar. Le bagad Kerlenn Pondi fait sa connaissance à cette occasion.
En mai 2011, Safar est de retour en Bretagne et nous filmons leurs retrouvailles avec Kerlenn Pondi. Ensemble, ils enregistrent deux morceaux pour le nouveau CD de Kerlenn Pondi, et donnent des concerts dans le cadre du festival des bombardes du monde de Cléguérec. Les musiciens bretons et zanzibaris découvrent chacun leurs musiques réciproques, leurs spécificités, leurs ressemblances et leurs différences, lors de répétitions, à l'écoute d'enregistrements historiques, ou chez un facteur de bombardes. Ils s'interrogent sur la préservation et la diffusion de leurs musiques traditionnelles, sur les rapports entre mémoire et création. De ces échanges, apparaissent des liens entre deux territoires éloignés, comme des liens entre le présent et le passé. De forts liens d'amitié se tissent aussi.
En septembre 2011, quatre Bretons, deux sonneurs de bombarde de Kerlenn Pondi et deux facteurs de bombardes de Redon, s'en vont à leur tour à Zanzibar enquêter sur le zumari et les musiques traditionnelles de Zanzibar. Ils découvrent la Dhow Countries Music Academy, où leurs amis de Safar enseignent les musiques traditionnelles de l'archipel. Matona, joueur de oud et de violon, leur dévoile quelques particularités de la musique taarab : une richesse de gammes, des chansons d'amour très poétiques.
Grâce à lui, ils assistent à une répétition du premier orchestre taarab de femmes de Zanzibar. Mbegu, joueur de zumari, fabrique devant leurs yeux un zumari, à l'aide d'outils très rudimentaires. Plus tard, il pratique un rite d'exorcisme avec son zumari. Cette rencontre marque les Bretons comme les Zanzibaris. Au-delà de différences, qui ne sont peut-être pas si importantes que le laissent penser les milliers de kilomètres qui les séparent, Bretons et Zanzibaris vivent et font vivre leur amour de la musique traditionnelle

Comment avoir accès au film ?