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Fiebres

Documentaire
    Réalisé par Adrien Lecouturier • Écrit par Adrien Lecouturier
    Belgique, France • 2013 • 45 minutes • HD • Couleur
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  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Trois hommes avancent dans une forêt bruissante, entre tapirs, ragondins et toucans : sur les hauts plateaux d’Amazonie, un médecin franco-vénézuélien va de campement en campement pour soigner les chercheurs d’or et de diamants. Directeur de la photographie de formation, Adrien Lecouturier s’entoure d’un monteur-son virtuose (Florian Namias) et confère à chaque séquence une unité, dégageant patiemment une pépite du bloc friable d’un tournage que l’on imagine physiquement éprouvant. Si la lutte contre le paludisme implique de désinfecter systématiquement les campements, le cœur de la consultation de Pierre, le médecin, se joue dans des face-à-face où se disent les fractures physiques et mentales, la dépendance à l’alcool ou à la "pierre". Faire parler les taiseux du cru semblait a priori impossible, mais lui vit dans la région, et l’on entend jusque dans la discrétion de ses questions qu’un lien insécable l’unit à ses patients. "Pierre retrouve au fond des yeux des mineurs une étincelle qu’il a bien connue", écrit le cinéaste dans une note d’intention. "Son père était chercheur d’or, un minero comme il y en a tant ici, avant d’épouser une indienne des plaines de l’Apure, d’avoir un fils et de rentrer en Europe grâce à la marmite d’or et de diamants"."
(Charlotte Garson, Cinéma du réel 2013)

Three men advance through a noise-filled forest, surrounded by tapirs, nutria and toucans: on the high Amazonian plateaus, Pierre, a Franco-Venezuelan doctor, tra- vels from camp to camp to treat the gold and diamond diggers. Trained as a director of photography, Adrien Lecouturier has teamed up with a virtuoso of sound editing (Florian Namias) and gives each sequence a unity, a nugget patiently extracted from the friable block of filming that one imagines is physically trying. Although the fight against malaria calls for systematic disinfection of the camps, Pierre’s consultations are essentially face-to-face talks about physical and mental cracks, dependency on alcohol or on the “stone”. Getting the locals, who are men of few words, to open up seemed an impossible feat, but he lives in the region and we can hear in his discreet questions that an inseparable link ties him to his patients. “In the depths of the miners’eyes,Pierrefindsasparkthathehasknownwell”,writesLecouturierinhis director’s statement. “His father was a gold digger, a miner like many of the locals, before marrying an Indian woman from the Apure lowlands, having a son and re- turning to Europe thanks to his pot of gold and diamonds”.
(Charlotte Garson, Cinéma du réel 2013)

Mot(s)-clé(s) thématique(s)
Sélections et distinctions
  • 2013 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition internationale Premiers films
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