Hilton! – Täällä ollaan elämä
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Réalisé par Virpi Suutari • Écrit par Virpi Suutari
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Finlande • 2013 • 75 minutes • Couleur
- Réalisation :
Virpi Suutari - Écriture :
Virpi Suutari - Image :
Heikki Färm - Montage :
Jussi Rautaniemi - Musique originale :
Matti Pentikäinen, Arto Tuunela
- Production (structure) :
Filmimaa Oy - Ayant droit :
Filmimaa Oy
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
L'avenir ? Une balle dans la tête. – C’est ce que l’on ressent, lorsqu'on a échoué dans le "Hilton", bloc d'aide sociale d'un nouveau quartier à Helsinki. Ceux qui vivent ici n'ont pas encore 30 ans mais ont déjà tout vu. Ils ont dans le ventre une rage et une tristesse qui ne veut pas devenir affliction mais qui doit se décharger. En se frappant la tête contre une poutre, encore et encore. En se blessant ou, simplement, en cessant de sortir et en s’y habituant. Ici on dort avec le couteau sous l'oreiller parce qu'on n'a jamais appris à faire autrement, et on déchire les factures parce que de toute façon cela ne change rien. Virpi Suutari cependant, issue de l'école magique du cinéma documentaire finlandais, ne voit pas des cas sociaux, mais des individus : Janne, Toni, Mira, Pete et Make. Alors que les récits de leurs histoires individuelles sont presque inévitablement tragiques, tous parviennent, grâce au film, à rayonner de l’intérieur.
The future? A bullet in the head. At least that’s what it feels like when you’re stranded at the “Hilton” council estate, a derelict new development in Helsinki. The people who live here aren’t 30 yet but have seen everything. They feel anger and a sadness that refuses to come out as grief but must be vented. By hitting one’s head against a wooden beam again and again. By hurting oneself or simply stopping to go out and getting used to it. People here sleep with a knife under their pillow because they have never learnt anything else, and tear up bills because it doesn’t make a difference anyway. Virpi Suutari, emerging from the magic school of Finnish documentary cinema, doesn’t see welfare cases but individuals: Janne, Toni, Mira, Pete, and Make. While their stories, which almost inevitable lead downwards, are told, they begin to shine. The visuals are rough, nothing polished, the montage as impulsive as the protagonists’ emotions or the flash-like mobile phone images they shot themselves. Not a whiff of social romanticism, and yet the camera finds moments of purity, restfulness and warmth, a community that redefines the middle-class idea of the family. A child is born. It’s mostly owing to the power of Suutari’s narrative that this story ends in hope. (Grit Lemke
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