Orlando Ferito - Roland blessé
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Réalisé par Vincent Dieutre • Écrit par Vincent Dieutre
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France • 2013 • 121 minutes • HDCam • Couleur
- Réalisation :
Vincent Dieutre - Écriture :
Vincent Dieutre - Image :
Arnold Pasquier - Son :
Benjamin Bober - Montage :
Dominique Auvray
- Production (personne) :
Stéphane Jourdain - Production (structure) :
La Huit Production - Diffuseur :
Ciné+ - Participation :
CNC. Aide à l'écriture, Scam - Brouillon d'un rêve - Ayant droit :
La Huit Production
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Dans la remise dun petit théâtre de Palerme, les marionnettes (Pupi) se lamentent sur leur sort alors qu'un réalisateur français débarque en Sicile pour la première fois. Même si Pasolini annonçait la Disparition des Lucioles et le triomphe du Château des Mensonges berlusconien, rencontres et séparations bouleversent le cinéaste-voyageur. Son récit intime se place sous le signe d'Orlando, prince des pupi. Malgré son regard documentaire et lucide sur la Sicile d'aujourd'hui, les clichés se rebellent : théâtralité des Pupi, Mafia, homosexualité refoulée et culte de la mort, engendrent paradoxalement des poches tenaces de résistance à l'Empire. Peut-être à t-on raison de croire en la Survivance des Lucioles ?
"The third, Sicilian, part of the"films of Europe" cycle, Orlando Ferito Roland blessé is a multifaceted "chanson de geste", marked by anxiety and irrigated by hope. Or two viatica: the testamentary document written by Pasolini not long before his death (Le Vide du pouvoir en Italie), which metaphorically communicated his political despair about the "disappearance of the fireflies", and that of Georges Didi-Huberman (2009), which, on the contrary, refers to their "survival". Vincent Dieutre travels across the far south of Europe in search of today's "fireflies" who invent a political life on a daily basis. The filmmaker finds them, on the way, in Palermo's first gay demonstration, among the occupants of the Garibaldi Theatre or the young militants of Lampedusa. Dieutre complicates this quest, filmed in feverish video and vibrant Super 8, by interweaving several levels, in particular a variation of Ariosto's epic poem Rolando furioso, represented by the theatre of the "Pupi", which gives the film its title and establishes it in an origins story that questions and updates the unbreakable link between subjective adventure and collective destiny."
(Emmanuel Chicon)
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