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Loïs Greenfield - Portrait d'une photographe

Documentaire
    Réalisé par Sylvie Fleurot • Écrit par Sylvie Fleurot
    France • 1996 • 26 minutes • Betacam SP • Couleur
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  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

"Ses photographies de danse sont internationalement connues et immédiatement reconnaissables par leur format carré. Loïs Greenfield circonscrit l'espace de la danse pour mieux saisir l'envol et l'apesanteur que chaque danseur apprivoise quotidiennement. Mieux qu'un portrait, le film de Sylvie Fleurot propose une démonstration de la photographe au travail.
Le projet de Loïs Greenfield : "Libérer le danseur de la gravité et opposer à cette dernière la matière de l'air." Ses photographies éliminent la notion de haut et de bas pour saisir le mouvement dansé dans ce qu'il a de plus éphémère : sa traversée de l'espace. Une recherche qui s'accommode mal de la situation de représentation et nécessite un travail en studio qui s'apparente fort à une mise en scène, même si les mouvements interprétés sont extraits d'un spectacle. Quatre danseurs et/ou chorégraphes se prêtent ici au jeu : Mark Tompkins, Stéphanie Aubin, Emmanuelle Huynh et Didier Silhol. La caméra filme leur travail et juxtapose les clichés de la photographe, soulignant avec justesse l'éphémère du mouvement et sa captation dans le cadre photographique."
(Fabienne Arvers)

"Her dance photographs are known the world over and recognizable because of their square shape. Lois Greenfield circumscribes the dance space in order to grasp better the flight and the weightlessness that each dancer tries to make his own. [...]
Her project : "to set the dancer free from gravity and to oppose the air to gravity". Her photographs eliminate the notion of top and bottom and seize the danced movement at its most ephemeral : going through space. This research is not facilitated by being in a situation of performance and necessitates work in a studio that is closely related to a stage set, even though the movements that are interpreted are extracted from a show. Four dancers and/or choreographers lend themselves to this game here : Mark Tompkins, Stéphanie Aubin, Emmanuelle Huynh and Didier Silhol. The camera films their work and juxtaposes the photographer's shots, emphasizing very precisely the ephemeral nature of the movement and capturing it in the photographic framework."
(Fabienne Arvers)

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