MIitch – Dnevnik Jednog Schizofrenicara
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Réalisé par Damir Čučić, Misel Skoricz • Écrit par Damir Čučić, Misel Skoricz
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Croatie • 2014 • 75 minutes • Couleur
- Réalisation :
Damir Čučić, Misel Skoricz - Écriture :
Damir Čučić, Misel Skoricz - Image :
Misel Skoricz - Son :
Martin Semenčić - Montage :
Damir Čučić
- Production (structure) :
Nukleus Film - Ayant droit :
Nukleus Film
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Mitch est artiste, Mitch est schizophrène. Voilà ce qu'il clame, face caméra. Et Mitch est son autoportrait, celui d'un homme de 40 ans qui utilise la caméra et le cinéma comme forme de thérapie. Donc, geste décisif ici, il s'agira ici de retourner la perspective, de lui emboîter le pas.
De l'image sur la folie, nous voilà placé depuis celui-là même qui en est le sujet. Mitch nous entraîne avec lui, traversée fulgurante de son environnement, l'hôpital psychiatrique où il réside. Il filme, se filme, s'interroge et interroge, sur le sexe, la beauté, invective mais aussi chante et karaoké, apostrophe sur la politique, se révolte, scrute, s'inquiète, et rit aussi. Filme sans gants ni mesure. Mais cela n'est pas tout.
Si "Mitch" est une plongée vue par Mitch à travers cette matière constituée de 2009 à 2011 dont Mitch est le seul opérateur et Damir Čučić l'initiateur, c'est aussi une traversée par ses bords d'un pays pris dans les suites traumatiques de l'histoire récente. Un film comme détour pour mieux revenir au centre, tout comme ce geste pour conserver l'anonymat des personnes filmées, un geste aussi simple que saisissant, en forme de retournement des contraintes du droit à l'image : le recouvrement des visages et des corps par le dessin. Où chacun serait devenu l'image grotesque dans un monde peuplé de fantômes dansants. (Nicolas Feodoroff, FIDMarseille 2014)
Mitch is an artist, Mitch is schizophrenic. That's what he claims, facing the camera. And Mitch is his self-portrait, showing a man of 40 who uses the camera and film as a form of therapy. So (a decisive gesture here) this is about reversing perspectives, in order to follow in his footsteps. From an image about madness, we are put in the place of the subject. Mitch takes us with him on a meteoric journey through his environment, the psychiatric hospital where he lives. He films, films himself, and asks questions and wonders about sex and beauty, and he rants but also sings and performs karaoke, shouts about politics, rebels, scrutinizes, worries, and laughs too. He films with "gloves off" and without any sense of measure. But that's not all. If "Mitch" is a submersion viewed by Mitch through this material put together between 2009 and 2011, with Mitch as the only operator and Damir Čučić as the initiator, it is also a journey through the margins of a country caught up in the traumatic aftermath of recent history. It is a film that is a detour facilitating a return to the centre, just like the gesture to preserve the anonymity of the people filmed, a gesture that is both simple and striking, in the form of bypassing constraints related to personal image rights: the covering of faces and bodies with drawings. Where everyone becomes a grotesque image in a world populated by dancing ghosts. (Nicolas Feodoroff, FIDMarseille 2014)
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Sélections et distinctions
- 2014 • FIDMarseille - Festival International de Cinéma de Marseille • Marseille (France) • Prix Georges de Beauregard International - Mention spéciale
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