Réformes - L'Angoisse de la mort face au salut

Au XVIe siècle, la peur de la mort et la question du salut sont omniprésentes et certains, dans l’Église, en font leur fonds de commerce. Le 31 octobre 1517, le moine augustin Martin Luther remet en cause ces pratiques et publie "95 thèses" sur les portes de l’église du château de Wittenberg. Seule la foi en Christ, accordée par grâce divine, peut sauver l'Homme. Sa démarche s’inscrit dans un mouvement de réformes qui traverse l’Europe. En revenant au texte grec du Nouveau Testament, Érasme pointe des incohérences de la version latine de l’époque ; Guillaume Briçonnet, évêque de Meaux, veut relever l’instruction des prêtres et donner aux fidèles un accès direct à la Bible. Ces revendications ainsi que celles d’Ignace de Loyola, de Lefevre d'Etaples poussent le pape à ouvrir en 1545 le Concile de Trente, invitant l’Église catholique à se positionner face à ces idées réformatrices.