Catholiques malgré tout

Après la mort de Jean-Paul II qui est resté vingt-cinq ans à la tête de l’Église, et trente cinq ans après Vatican II, état des lieux de l’Église Catholique Apostolique et Romaine. Près d’un milliard de fidèles dans le monde vivent-ils leur foi dans de meilleures conditions qu’il y a vingt-cinq ou trente-cinq ans ? Entre espérance et doute, les trouvera-t-on plus forts ? Mieux lotis ? En Europe, l’église catholique est menacée de toute part. La marchandisation, le consumérisme effréné, le pluralisme religieux ébranlent l’édifice. À l’heure où les Anglicans, avec plusieurs longueurs d’avance, débattent du mariage homosexuel et pratiquent l’ordination des femmes, l’Église et le pape continuent de camper sur des positions ultra sur des sujets tels que le célibat des prêtres, l’ordination des femmes, la chasteté, l’euthanasie, l’avortement ou, même, les moyens contraceptifs. Ses fidèles tendent à la délaisser. Mais l’église ne paye t’elle pas aujourd’hui ses propres déficiences, son manque d’ouverture, son immobilisme, son centralisme. Est-elle en train de disparaitre ? Face à son déclin, des hommes et des femmes, souvent en marge de l’institution, nous ont confié leurs critiques et leurs idées, leurs espoirs et leurs doutes.