Vérifier l'Arcadie
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Réalisé par Guillaume Robert • Écrit par Guillaume Robert
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France • 2015 • 32 minutes • HD • Couleur
- Réalisation :
Guillaume Robert - Écriture :
Guillaume Robert - Image :
Guillaume Robert - Son :
Guillaume Robert - Montage :
Guillaume Robert
- Production (structure) :
Guillaume Robert - Participation :
CIAP de l'Île de Vassivière, Institut français, FNAGP (Fondation Nationale pour les Arts Graphiques et Plastiques), Région Rhône-Alpes, Piano-Alto, Fort du Bruissin - Ayant droit :
Guillaume Robert
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Ce film s'emploie à vérifier doublement l'Arcadie. D'une part par le biais d'un versant assez documentaire qui a consisté à suivre et enregistrer la vie d'une famille de bergers sur le plateau de Millevaches. D'autre part grâce à une méthodologie plus performative qui consistait à enregistrer une activité de couture dans les paysages d'Arcadie (Péloponnèse). Ce versant arrive en prolongement de toute une tradition artistique et littéraire qui a consisté, à partir du XVIIIe siècle, à comparer la réalité du territoire arcadien avec les sources livresques, picturales à l'origine du mythe arcadien.
"Connais-tu le pays qui ressemble à un vaste atelier, mais qui se déploie sous le plus beau ciel ?" (Le Voyage du jeune anacharsis, Barthélemy, 1788).
Il en résulte une installation vidéographique (double projection full HD, son quadriphonie) et une version monobande (split screen) qui, à la confluence des deux méthodes de vérification, invente un langage lyrique et élégiaque s'appropriant une diversité de références à l'Arcadie et plus généralement au bucolique et la pastorale.
Le processus de création prend place dans la nature arcadienne, c’est-à-dire dans l’idéale nature, au centre du jardin. Guillaume Robert a invité Julien Quartier (interprète chorégraphique) à l’accompagner afin de travailler à un atelier itinérant de couture et de construction. L’atelier itinérant y devient tout à la fois un outil de production, un motif de tournage filmique et un dispositif de rencontre. L’atelier développe une qualité performative permettant la rencontre avec les habitants, les animaux, les façonneurs du paysage arcadien. Le travail, et les productions qui en sont issues, opèrent, d’une certaine façon, à la manière du tombeau dans le tableau de Nicolas Poussin (proposer un " meeting point "...).
À ce processus de travail s'ajoute un versant plus directement documentaire : suivre et enregistrer le travail de Florent Chastel, berger vivant dans le Limousin.
Le montage filmique, porté notamment par la double projection, s'ingénie à mixer, les deux méthodologies de vérification, ses deux territoires distincts afin d'inventer un tiers territoire qui institue ses règles propres, sa rythmique, sa poétique singulière demeurant poreuse au réel, au contemporain mais aussi aux surgissements de déjà-vu, de mythes, de références historiques
Comment avoir accès au film ?
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Édition DVD
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Accès VOD
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