Nosotros También Somos Extraterrestres

Documentaire
    Réalisé par Louidgi Beltrame • Écrit par Louidgi Beltrame
    Pays-Bas, Pérou, France • 2014 • 41 minutes • HD • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Au départ, deux œuvres de l’artiste Robert Morris : Observatory, earthwork aligné sur le soleil aux équinoxes et aux solstices réalisé en Hollande en 1971 (démantelée puis reconstruite en 1977) et Aligned with Nazca, œuvre publiée dans la revue Artforum en octobre 1975, qui combine texte et images prises sur le site péruvien fameux de Nazca par l’artiste. Deux œuvres que Louidgi Beltrame, dont on connaît l’intérêt pour les utopies architecturales et artistiques, depuis notamment Brasilia/ Chandigarh (FID 2008) ou Energodar (FID 2010), va s’employer à relier sous d’autres jours, prolongeant l’entreprise de relecture de Morris. Affaires de lignes et de tracés donc, qui feront la trame du film que Beltrame tisse, d’une époque et d’un continent à l’autre, tirant les fils invisibles entre l’espace de la sculpture et celui des dessins précolombiens. Des espaces expérimentés concrètement par la performance, aujourd’hui : ici par la marche et l’arpentage, ouvrant un paysage habité par la mise en mouvement du corps portant les mots du texte de Morris dans l’espace horizontal de Nazca ; là par la musique de Benjamin Seror et Morten Norbye Halvorsen qui emplit l’espace de la sculpture. Un film où dialoguent l’horizontal et le vertical, le corps et les mots, le terrien et le cosmique, le spatial et le mental, la lumière et les sons. Et où en creux se dessine trait à trait un espace mental, pour nous possibles extraterrestres, spectateurs à qui seraient donnés à voir ces tracés, d’une œuvre à l’autre. (Nicolas Féodoroff, FIDMarseille 2015)

Initially, there were two pieces by Robert Morris: Observatory, an earthwork aligned with the sun on equinoxes and solstices produced in Holland in 1971 (dismantled and then rebuilt in 1977) and Aligned with Nazca, a piece published in Artforum in October 1975 which combines text and images taken at the famous Peruvian Nazca site by the artist. Two works that Louidgi Beltrame, who has an interest in architectural and artistic utopias, especially since Brasilia/Chandigarh (FID 2008) and Energodar (FID 2010), seeks to connect to other times, prolonging the rereading undertaken by Morris. The framework of the film Beltrame weaves is thus an affair of lines and traces, from one era and continent to another, pulling the invisible threads between the space of the sculpture and pre-Columbian drawings. Spaces that are today concretely experienced by performance: by walking and pacing, opening up a landscape inhabited by the setting in motion of the body with the words of the Morris text in the horizontal space of Nazca and through the music by Benjamin Seror and Morten Halvorsen Norbye that fi lls the space of the sculpture. It is a fi lm in which there is a dialogue between horizontal and vertical, body and words, the earthly and the cosmic, space and mind, light and sound. And from which emerges a mental space, for us possible extraterrestrials, spectators shown these traces, from one artwork to the other. (Nicolas Féodoroff, FIDMarseille 2015)

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