L'Âge des morts
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Réalisé par Benjamin Colaux, Christopher Yates • Écrit par Benjamin Colaux, Christopher Yates
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Belgique • 2015 • 75 minutes • Couleur
- Réalisation :
Benjamin Colaux, Christopher Yates - Écriture :
Benjamin Colaux, Christopher Yates - Image :
Benjamin Colaux, Christopher Yates - Son :
Leny Andrieux - Montage :
Mathieu Haessler
- Production (structure) :
Playtime Films - Coproduction :
Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique, WIP - Wallonie Image Production, Télédistributeurs Wallons - Participation :
Programme MEDIA, VAF - Vlaams Audiovisuel Fonds / Flemish Audiovisual Fund (Fonds Audiovisuel de Flandre), Tax Shelter Films Funding, Coopération belge au Développement (DGCD), Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Ayant droit :
Playtime Films
- N° ISAN :
ISAN 0000-0004-963F-0000-Q-0000-0000-X
Résumé
Des milliers d’hommes s’engouffrent chaque jour dans les entrailles du Cerro Rico, l’une des plus anciennes mines d’argent de Bolivie que les premiers esclaves indiens et africains appelaient "La Mangeuse d’hommes". En s’enfonçant dans les mines du diable, ces hommes abandonnent quotidiennement le décor majestueux des Andes pour le confinement et l’obscurité de la mine où tout leur rappelle constamment la présence de la mort.
"En Bolivie, quatre mineurs d’une petite concession familiale descendent chaque jour dans les entrailles de la "mangeuse d’hommes". Le Cerro Rico a englouti des millions de mineurs depuis cinq siècles, esclaves indiens et africains puis indigènes sous domination espagnole. Dans le splendide panorama qui ouvre le film, un orage se prépare, mais ce sont des détonations de dynamite que l’on entendra. Les mineurs comptent le nombre d’explosions pour ne pas revenir trop tôt. L’archaïsme de cette technique périlleuse n’a d’égal que la lucidité de chacun quant à la probabilité d’un accident. C’est d’abord par leur travail sur l’ombre et la lumière que les réalisateurs suggèrent la fragilité du site et des hommes – un feu allumé près du puits, ou la pénombre de l’enfer intérieur. L’immense montagne, on l’apprend dans le journal, menace de s’effondrer. Bientôt la vulnérabilité se lit partout, au cimetière des silicosés, et même chez le tatoueur, dont l’aiguille a des allures de marteau-piqueur miniature. Reveka (Rebecca), le nom de la concession que dirige Hilarion, est hitchcockien et hanté malgré lui : le mineur est persuadé que les âmes des collègues écrasés continuent d’errer. La peur s’invite jusqu’à la table familiale ; est-ce un hasard si la fille du mineur lit Les Trois Petits Cochons, qui changent maintes fois de maison en quête d’une illusoire solidité ?"
(Charlotte Garson - Cinéma du réel)
Thousands of men enter daily inside the bowels of the Cerro Rico, one of the oldest silver mines in Bolivia. The first Indian and African slaves called it “The men eater”. Going further in the insides of this devil mine every day, the men leave behind their daily majestic landscape of the Andes to the confinement and darkness of the mine, where everything constantly reminds them about the presence of death.
À propos du film
Sélections et distinctions
- 2017 • Les Magritte du Cinéma • Bruxelles (Belgique) • Pré-sélection aux Magritte du Cinéma
- 2016 • Images en bibliothèques • Paris (France) • Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2016 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition Internationale Premiers Films
- 2016 • Millenium - Festival international du documentaire • Bruxelles (Belgique) • Objectif d'Argent
- 2015 • Docville • Leuven (Belgique) • Sélection