I Dance With God

Documentaire
    Réalisé par Hooshang Mirzaee • Écrit par Hooshang Mirzaee
    Iran • 2015 • 39 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Quelque part au Kurdistan iranien, Ali Badri compte bien peler sa pomme d’un seul tenant – un proverbe promet une jeune fille à celui qui y parviendra.... En s’ouvrant sur le dialogue badin et tendre du vieux tailleur et de sa femme dînant le soir sur les hauteurs de leur village, I Dance with God donne d’emblée le ton – affable, débordant de vitalité – d’un portrait accordé à son sujet. Non seulement le gai octogénaire entonne à tout bout de champ des chansons d’amour grivoises, mais il semble puiser sa joie de vivre dans le handicap qui l’ôterait à plus d’un. Trois mois après son mariage, un accident de chasse a rendu aveugle le jeune facteur qui, très tôt, a alors bifurqué vers l’aiguille. Trouvant un équilibre entre jour et nuit, entre humeur plaisante et sombres nuages passant au-dessus du couple qu’il forme avec Ichavar, Hooshang Mirzaee restitue au son et à l’image l’acuité accrue des sens d’Ali Badri, qu’il savoure un fruit de son amandier, plante un arbre, fasse sa gymnastique ou quémande la caresse d’aftershave que lui administre son épouse. Mais la construction d’I Dance with God progresse aussi, l’air de rien, vers le bord du précipice : celui, littéral, que l’heureux Ali manque maintes fois de franchir tout en tenant très bien la route ; celui, plus accidenté et tragique, du deuil qui a frappé le couple et resurgit tardivement, semé de fleurs sauvages multicolores. (Charlotte Garson)

Somewhere in Iranian Kurdistan, Ali Badri is set on peeling off his apple skin in one piece – a proverb promises a young girl to the man who does so… Opening on a light-hearted, tender conversation between the old tailor and his wife as they dine, looking down on their village, I Dance with God immediately sets the affable and exuberant tone of its subject’s portrait. Not only does the cheery octogenarian hum bawdy love songs at every step, but he seems to draw his zest for life from a disability that would have snuffed it out in most people. Three months after his marriage, the young postman was blinded in a hunting accident, so he quickly turned to the needle. Finding a balance between day and night, amiable moods and dark clouds passing over the couple, Hooshang Mirzaee infuses sound and image with the acuity of Ali Badri’s senses, whether he is relishing a fruit from his almond tree, planting a tree, doing his gym or begging for the caress of the aftershave that his wife puts on him. But the construction of I Dance with God also advances unobtrusively towards a vertiginous edge: a real edge that the happy Ali often almost falls over, though he usually manages quite well; and the rockier and more tragic edge of grief that strikes the couple and belatedly reappears, strewn with wild flowers of many colours. (Charlotte Garson)

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Sélections et distinctions
  • 2016 • Cinéma du réel • Paris (France) • Compétition internationale Courts Métrages
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