Il Suono del mio passo

Titre anglais : The Sound of My Step
Documentaire
    Réalisé par Mario Piavoli • Écrit par Mario Piavoli
    Italie • 2016 • 25 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    ISAN 0000-0005-197D-0000-7-0000-0000-G
Résumé

Ayant traversé en bateau un lac alpin, un homme met les pieds dans une région sauvage. Là, il marche, il écoute les bruits de la forêt, il observe les arbres et les rochers. Il contemple le paysage. Il y remarque des formes anthropomorphes, des échos primordiaux, des correspondances entre l’homme et la matière. Le réel à l’écran est ce qu’il voit, mais aussi le miroir de ses pensées, de son imagination. Ainsi surgit la vision. Et la forêt se peuple de rencontres fantasmatiques. Son voyage, panthéiste et sensoriel, devient ainsi une réflexion philosophique sur l’état de nature. Dans Walden ou la vie dans les bois, Henry David Thoreau écrivait : "Je gagnai les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n’affronter que les actes essentiels de la vie, et voir si je ne pourrais apprendre ce qu’elle avait à enseigner, non pas, quand je viendrais à mourir, découvrir que je n’avais pas vécu". Mario Piavoli, collaborateur de son père Franco, grand cinéaste de l’observation silencieuse et poétique, semble bien connaître ces mots.
(Luciano Barisone)

Having crossed an alpine lake by boat, a man sets foot in a wild region. He walks, he listens to the noises of the forest and he observes the trees and rocks. He contemplates the landscape. He notices anthropomorphic shapes, primordial echoes, correlations between man and matter. The real on screen is what he sees as well as the mirror of his thoughts, his imagination. The vision thus looms. And the forest becomes populated with fantastic encounters. His pantheist and sensorial journey thus becomes a philosophical reflection on the state of nature. In Walden or Life in the Woods, Henry David Thoreau wrote: “I went to the woods because I wished to live deliberately, to front only the essential facts of life, and see if I could not learn what it had to teach, and not, when I came to die, discover that I had not lived.” Mario Piavoli, who worked with his father Franco, a great filmmaker of silent and poetic observation, seems to know these words well.
(Luciano Barisone)

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Sélections et distinctions
  • 2016 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition Internationale Courts Métrages
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