Sur le quai
-
Réalisé par Stefan Mihalachi • Écrit par Marie Depussé, Stefan Mihalachi
-
France • 2016 • 65 minutes • Couleur
- Réalisation :
Stefan Mihalachi - Écriture :
Stefan Mihalachi, Marie Depussé - Image :
Stefan Mihalachi - Son :
Mathieu Farnarier - Montage :
Agnès Bruckert
- Production (structure) :
Macalube Films - Participation :
CNC. Aide au développement, Scam - Ayant droit :
Macalube Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Un Roumain arrive chez une analyste qu’un ami lui a conseillée. Il la voit chaque semaine, lui parle, mais très vite se renseigne sur elle : elle est écrivain, elle habite une maison en bois dans un asile de fous. Au bout d’un an, il rassemble ses forces, il lui dit qu’il en a marre de lui parler de ses problèmes, que ça l’emmerde. Il veut faire un film sur sa parole, à elle.
"À la Borde, clinique psychiatrique, fondée par Jean Oury, mettant en œuvre les principes de la psychothérapie institutionnelle, les thérapies sont mises en place autour des gestes du quotidien et du vivre ensemble, dans la dynamique créée par la relation entre soignants et soignées. L’indistinction entre les malades et le personnel est alors une des caractéristiques de ce mouvement thérapeutique.
Dans ce portrait de Marie Dépussé, écrivain et psychanalyste, qui vit au fond du parc de cette clinique où elle a longtemps travaillé, cette indistinction est le motif de mise en scène. La parole qui circule entre Marie et ses anciens patients nous perd régulièrement, parfois précise et informative, parfois poétique et transcendante : est-elle toujours leur thérapeute ? Est-elle leur amie ? Sont-ils toujours en institution ? Avons- nous vraiment besoin de le savoir ? Marie est sur le fil : femme sans âge, aux désirs insaisissables, à l’univers indéfinissable. Et dans l’objectif de Stefan Mihalachi, l’image en clair-obscur la rend magnétique et le cadre flottant, fantomatique. Elle est sur le quai, pas encore tout à fait prête au départ, mais déjà nous échappe."
(Madeline Robert - Visions du Réel)
"At the La Borde psychiatric clinic, founded by Jean Oury, implementing the principles of institutional psychotherapy, the therapy is established around everyday gestures and living together, in the dynamic created by the relationship between the carers and the cared for The lack of distinction between the patients and the personnel is therefore one of the characteristics of this therapeutic movement.
In this portrait of Marie Dépussé, writer and psychoanalyst, who lives at the end of the grounds of this clinic where she has long worked, this lack of distinction is the motif of the staging. The conversation that flows between Marie and her former patients regularly loses us, at times it is precise and informative, at times poetic and transcendent: is she still their therapist? Is she their friend? Are they still in an institution? Do we really need to know? Marie is on a knife edge: an ageless woman, with imperceptible desires, in an undefinable universe. And in Stefan Mihalachi’s lens, the chiaroscuro image renders her magnetic and makes the floating frame ghostly. She is on the platform, not quite ready to leave, but already escaping us."
(Madeline Robert - Visions du Réel)
Mot(s)-clé(s) thématique(s)
À propos du film
Sélections et distinctions
- 2017 • États généraux du film documentaire • Lussas (France) • Journée Scam
- 2016 • Traces de Vies • Clermont-Ferrand (France) • Compétition "Premier geste documentaire" - Mention spéciale
- 2016 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Sélection Regard Neuf
Comment avoir accès au film ?
-
Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
-
Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Diffusion non commerciale / Consultation