HHH - Portrait de Hou Hsiao-Hsien
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Réalisé par Olivier Assayas • Écrit par Olivier Assayas
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Chine, France • 1997 • 92 minutes • Betacam SP • Couleur
- Réalisation :
Olivier Assayas - Écriture :
Olivier Assayas - Image :
Éric Gautier - Montage :
Marie Lecœur
- Production (personne) :
Janine Bazin, André S. Labarthe - Production (structure) :
AMIP - Audiovisuel Multimedia International Production - Coproduction :
INA - Institut National de l'Audiovisuel, Arc Light Films, Hsu Hsiao-Ming Film Corporation - Diffuseur :
La Sept ARTE, Chinese Public Television - Participation :
CNC, Media II (1996-2000), Procirep - Ayant droit :
INA - Institut National de l'Audiovisuel
- N° ISAN :
ISAN 0000-0001-9401-0012-8-0000-0000-D
Résumé
C'est d'abord la personnalité et le cinéma de Hou Hsiao-Hsien qui m'ont séduit : dès le premier film que j'ai vu de lui, j'ai été frappé par la vérité rugueuse de son inspiration, par l'authenticité de ses images où je retrouvais l'écho de ce que j'admire chez Pialat. Et j'y étais d'autant plus sensible sans doute que cette histoire de voyous du Sud montés à la capitale avait un très puissant aspect autobiographique qui soulignait la nature profonde du cinéma de Hou, un autodidacte venu progressivement au cinéma le plus moderne et le plus ambitieux par les voies de la spontanéité et d'un rapport sincère et direct à la reproduction de sa perception du monde.
Suivre l'évolution de son travail, année après année, film après film, a été l'un de mes grands plaisirs de spectateur mêlé à la satisfaction de voir s'établir sa reconnaissance internationale comme l'un des plus importants cinéastes de son temps. En particulier depuis le Lion d'or attribué à son chef d'œuvre, La Cité des douleurs.
The personality and the cinema of Hou Hsia-Hsien was what touched me the most. From the first film I saw of his, I was struck by the coarse truth of his inspiration, the authenticity of his images wherein I found the echo of what I admire in Pialat. I was all the more sensitive to its story of tough-guys who come up from the South to the capital because it had a powerful autobiographical aspect which underscored the profound nature of Hou's work – a self-taught man who came progressively to the most modern and ambitious of filmmaking by way of spontaneity and a direct and sincere relationship to the reproduction of his perception of the world.
And I must say that following the evolution of his work, year after year, film after film, has given me some of the greatest pleasure I have known as a spectator, mixed with the satisfaction of watching his international recognition develop, establishing him as one of the most important film-makers of his time. Especially since he won the Golden Lion at Venice for his masterpiece, The City of Sadness.
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