La Libertad del diablo

Titre anglais : Devil's Freedom
Documentaire
    Réalisé par Everardo González • Écrit par Everardo González
    Mexique • 2017 • 74 minutes • Couleur
  • N° ISAN :
    non renseigné
Résumé

Au cours des cinq dernières années, la bataille contre le trafic de drogue au Mexique a ôté la vie d'environ 100 000 personnes. Si on devait compter les enfants, les femmes et les maris, les parents et les amis du défunt, le chiffre s'élèverait alors à 400 000 victimes. Mais les statistiques restent abstraites et les nouvelles épouvantables avec lesquelles le Mexique se réveille chaque jour jour font partie depuis longtemps de la vie quotidienne. Ce film raconte les histoires qui se cachent derrière les nombres et les gros titres. Les visages des personnes interviewées sont cachés pour préserver leur anonymat. Tous portent des masques pour que nous ne puissions pas voir leurs émotions, mais nous les sentons d'autant plus. Les victimes et les criminels peuvent prendre leur temps pour s'exprimer face à la caméra patiente d'Everardo González. Maintes et maintes fois, le moment où ils deviennent entièrement conscients de leurs émotions arrive et ils cèdent à leur douleur ou font face à la barbarie des crimes qu'ils ont commis. Leurs témoignages détaillés et choquants sont parsemés d'épisodes de la vie quotidienne. Ainsi, le portrait d'une société dirigée par la peur et l'insécurité profonde émerge.

In the past five years the battle against drug crime in Mexico has claimed the lives of an estimated 100,000 people. If one were to count the children, wives and husbands, parents and friends of the deceased then the figure increases to around 400,000 victims. But statistics remain abstract and the terrible news with which Mexico begins each new day has long since become a part of everyday life. This film looks into the stories behind the numbers and headlines. The faces of the interviewees are hidden in order to preserve their anonymity. All of them are wearing masks so that we cannot see their emotions, but we sense them all the more. Victims and perpetrators are able to take their time to express themselves in front of Everardo González’s patient camera. Time and again the moment arrives when they become fully aware of their emotions and yield to their pain, or face up to the barbarity of the crimes they have committed. Their detailed, shocking testimonials are interspersed with episodes from everyday life. In this way, a portrait of a society emerges that is governed by fear and deep insecurity.

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