Kappa Crucis
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Réalisé par João Borges • Écrit par João Borges
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Brésil • 2016 • 22 minutes • Couleur
- Réalisation :
João Borges - Écriture :
João Borges - Image :
Lucas Barbi - Son :
Celio Dutra, Lucas Oscilloid - Montage :
Fabian Rémy - Musique originale :
Henryk Mikolaj Gorecki
- Production (structure) :
Jacques Marcella - Ayant droit :
Jacques Marcella
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
L'amas de "Kappa Crucis", surnommé la "Boîte à bijoux" (en référence aux éclats multicolores des étoiles comparables à une collection de pierres précieuses), est visible à l'œil nu dans l'hémisphère sud, et notamment depuis le hangar anonyme où travaille Bernardo Riedel, une sommité de l'astronomie brésilienne, dans la banlieue de Belo Horizonte. Cet homme discret commence sa journée en écoutant les messages laissés sur son répondeur ("Bernardo, avez-vous vu les dernières images de Pluton ?"), des chants d'oiseau, ou Beethoven, fabrique des télescopes, polit des lentilles, s’agace des tracasseries administratives ou s'assoit sur la terrasse pour "flotter dans l'espace" à l'aide de ses jumelles. En plans fixes, João Borges filme le quotidien du "professeur", à la fois banal et extra-ordinaire, celui d'un homme qui se tient entre deux espaces-temps. Il couvre son visage pour respecter Dieu lors de la prière inaugurale du dîner familial avec les mêmes mains qui fabriquent les "yeux mécaniques" qui permettront de rêver devant l'immensité de l'univers, inaccessible autrement que par le regard.
(Emmanuel Chicon)
The “Kappa Crucis” star cluster, nicknamed the “Jewel Box” (in reference to the multi-coloured flashes of the stars comparable to a collection of precious stones), is visible to the naked eye in the Southern Hemisphere and, for example, from the anonymous hangar where Bernardo Riedel, a legend of Brazilian astronomy, works in the Belo Horizonte suburb. This discreet man begins his day by listening to the messages left on his answer machine (“Bernardo, have you seen the latest images of Pluto?”), to birdsongs, or to Beethoven. He makes telescopes, polishes lenses, gets annoyed with administrative hassles or sits on the terrace in order to “float in space” with the help of his binoculars. In static shots, João Borges films the equally banal and extraordinary daily routine of the “professor”, a man who stands between two space-times. He covers his face to respect God during the opening prayer at the family dinner with the same hands that make the “mechanical eyes” which will let us daydream on the immensity of the universe, still inaccessible if not by sight.
(Emmanuel Chicon)
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Sélections et distinctions
- 2017 • Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand • Clermont-Ferrand (France) • Sélection
- 2017 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Compétition Internationale Courts Métrages
Comment avoir accès au film ?
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