Kawasaki keirin
-
Réalisé par Sayaka Mizuno • Écrit par Sayaka Mizuno
-
Suisse • 2016 • 41 minutes • HD • Couleur
- Réalisation :
Sayaka Mizuno - Écriture :
Sayaka Mizuno - Image :
Masanori Omori, Sayaka Mizuno - Son :
Masanori Omori, Sayaka Mizuno - Montage :
Gabriel Gonzalez
- Production (structure) :
HEAD Genève - Haute École d'Art et de Design - Ayant droit :
HEAD Genève - Haute École d'Art et de Design
- N° ISAN :
ISAN 0000-0004-47DC-0000-U-0000-0000-L
Résumé
"Dans la ville industrielle de Kawasaki, à l’angle de la rue où habitaient mes grands-parents, un minuscule bar réunit quotidiennement des parieurs de keirin – une course de cyclisme née durant l’après-guerre –, occupés à boire, à discuter et à jouer au vélodrome tout proche. La plupart sont des hommes âgés dont la subsistance est le fruit d’une lutte quotidienne ; la plupart ont vécu dans cette ville toute leur vie. Leurs histoires esquissent une réflexion sur le Japon vieillissant."
(Sayaka Mizuno)
"Une minuscule buvette-épicerie de la ville industrielle de Kawasaki au Japon est le lieu de rencontre d’habitués occupés à boire des bières en cannette, à discuter de tout et de rien et à jouer aux courses cyclistes. Le vélodrome est tout proche, dans la grisaille du quartier, et représente le seul espace extérieur, la seule échappatoire des hommes qui se retrouvent au bar. Les neuf coureurs de keirin alignés dans les starting-blocks ou sur la piste, dans leurs combinaisons aux couleurs criardes, rythment avec rigueur les journées et entrecoupent les discussions. Au comptoir, les sujets semblent toujours être les mêmes : les paris, le temps qui passe, les cerisiers qui fleurissent... Et pourtant, c’est le repaire des retrouvailles, le lieu de la parenthèse dans un quotidien morne. On se saoule un peu et on partage quelque chose… "J’aime les choses qui flottent, parce que dans l’eau, je coule" confie le tenancier. Pour lui, comme pour ses clients, les cyclistes accrochés à leurs pédales, filant en ligne et imperturbables, sont un peu comme une bouée, le vélodrome, comme un bateau."
(Madeline Robert - Visions du Réel)
"A minuscule bar-grocery in the industrial city of Kawasaki in Japan is the meeting place for regulars busy drinking cans of beer, chatting about this and that, and betting on bike races. The velodrome is nearby and, in the gloom of the neighbourhood, represents the only external space, the only escape for the men who gather at the bar. The nine keirin cyclists lined up on the starting blocks or on the track, in their gaudy coloured outfits, pace the days with rigueur and break up the discussions. At the bar, the subjects always seem to be the same: the bets, the time that passes by, the cherry trees in blossom... And yet, it is a den of reunions, a place of interludes in the dreary everyday routine. They get a little drunk and they share something… “I like things that float because, in water, I sink” confesses the manager. For him, as for his customers, the cyclists attached to their pedals, unflappable as they speed by in line, are a little like a lifebelt, and the velodrome is like a boat."
(Madeline Robert - Visions du Réel)
Sélections et distinctions
- 2017 • Traces de Vies • Clermont-Ferrand (France) • Sélection "Premier geste documentaire" - Prix des Formations Audiovisuelles
- 2017 • Les Écrans Documentaires • Arcueil (France) • Sélection Premiers films
- 2017 • États généraux du film documentaire • Lussas (France) • Expériences du regard
- 2017 • Visions du Réel • Nyon (Suisse) • Prix du Jury SSA/Suissimage - Long métrage suisse le plus innovant, toutes sections compétitives confondues
Comment avoir accès au film ?
-
Édition DVD
- Il n'existe pas d'édition DVD à notre connaissance
-
Accès VOD
- Il n'existe pas d'accès en VOD à notre connaissance
- Distribution
- Aide sur les moyens d'accéder à un film