Le Faussaire de Vermeer
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Réalisé par Frédéric Tonolli, Patrick Pesnot • Écrit par Frédéric Tonolli, Patrick Pesnot
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France • 2017 • 52 minutes • Couleur et Noir & Blanc
- Réalisation :
Frédéric Tonolli, Patrick Pesnot - Écriture :
Frédéric Tonolli, Patrick Pesnot
- Production (structure) :
Mano a Mano - Diffuseur :
France 5 - Ayant droit :
Mano a Mano
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Le 17 mai 1945, à peine neuf jours après la capitulation de l’Allemagne, un régiment allié prend possession d’un objectif prioritaire, une… mine de sel autrichienne ! Les galeries de la mine de Altaussee renferment effectivement de quoi mettre l’eau à la bouche : plus de six mille œuvres d’art pillées aux quatre coins de l’Europe ! Hitler a fait mettre là à l’abri des bombardements ses œuvres volées pour son projet de musée, le "Führermuseum" de Linz et le Maréchal Goering une partie de sa collection privée. À l’œuvre, les "monuments men" américains, une unité créée par le président Roosevelt et composée de spécialistes de l’art chargée de retrouver à travers l’Europe les œuvres d’art volées par les nazis et de les rendre à leurs légitimes propriétaires. Parmi les milliers de chefs d’œuvre que les "monuments men" trouvent dans les galeries de la mine, ils découvrent un Vermeer non répertorié, un tableau qui ne se trouve sur aucun catalogue, une toile fantôme : Le Christ et la femme adultère.
Les américains remontent alors la piste du tableau, qui les mène au banquier nazi Alois Miedl. Celui-ci leur donne le nom du complice qui lui a vendu l’œuvre, un riche hollandais.
Le 29 mai 1945, la police hollandaise sonne donc à la porte d’un peintre et marchand d’art, Han van Meegeren. Abasourdi, Meegeren est arrêté et inculpé pour pillage de trésors nationaux hollandais au profit de l’ennemi, un crime pour lequel il encourt tout simplement, la prison à vie. Après trois jours de prison, Han van Meegeren réalise qu’il n’a pas d’autres choix que d’avouer pour s’éviter de finir sa vie derrière les barreaux. Des aveux qui surprennent ses accusateurs, car van Meegeren soutient qu’il n’a pas commis le crime dont on l’accuse, puisque le Vermeer qu’il a vendu… n’en est pas un !
À la surprise générale il affirme très sérieusement que Le Christ et la femme adultère n’est qu’un faux qu’il a peint lui-même.
Mieux encore, non seulement Meegeren revendique la paternité de ce Christ, mais il affirme également que pendant les six ans qu’il a passé dans le sud de la France, à Roquebrune Cap-Martin, il a peint quelques dizaines de faux Vermeer, dont certains sont accrochés dans les plus grands musées. Les enquêteurs et les juges refusent de croire le peintre, l’affaire est trop grosse, impossible.
Alors van Meegeren fait une proposition simple : il peut peindre un "nouveau" Vermeer devant témoins. Entre juillet et novembre 1945, il exécute donc devant une commission d’experts commanditée par le tribunal une nouvelle œuvre, Le Christ au temple. Les experts médusés doivent se rendre à l’évidence : Meegeren a réalisé une falsification parfaite qui peut confondre n’importe quel spécialiste.
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